En 1920 les ouvriers italiens occupent les usines et forment des conseils ouvriers afin de gérer par eux-mêmes les usines et la distribution
Les patrons payent des « cogneurs » pour aller attaquer les syndicats et les conseils ouvriers.
Les partis socialiste et communiste refusent de prendre la direction des mouvements insurrectionnels.
En face les cogneurs sont organisés en milices par le parti fasciste avec la tolérance magnanime de l’état.
Mussolini devient étonnamment ultra-libéral (manchestérien = libre echangiste) :
« Je suis un libéral. La nouvelle réalité de demain, répétons-le, sera capitaliste. La vraie histoire du capitalisme ne commence que maintenant. Le socialisme n’a plus une chance de s’imposer. [...] Il faut abolir l’État collectiviste, tel que la guerre nous l’a transmis, par la nécessité des choses, et revenir à l’État manchestérien » (Mussolini au Parlement le 21 juin 1921)
Il accède au pouvoir dans une coalition avec les libéraux :
« Nous voulons dépouiller l’État de tous ses attributs économiques : assez de l’État cheminot, de l’État postier, de l’État assureur. » (Benito Mussolini, 1922).
Dans les années 30 il y a des dictateurs au pouvoir presque partout en Europe :
Mussolini (Italie),
Franco (Espagne),
Hitler (Allemagne),
Metaxas (Grèce),
Horty (Hongrie),
Dolfuss (Autriche),
Tsankov (Bulgarie),
Antonescu (Roumanie),
Pilsudski (Pologne),
Macek (Croatie),
Simovic (Yougoslavie),
Zogu (Albanie).
La bonne moitié de ces tristes personnages sont arrivés au pouvoir avec le soutient ouvert et connu de la Grande Bretagne.
Les libéraux ont commencé à avoir des sueurs froides à partir du moment où Mussolini a retourné sa veste, envoyé le libéralisme aux orties, annulé la dette Italienne et promu les loi antifascismes.
« Le fascisme est absolument opposé aux doctrines du libéralisme, à la fois dans la sphère politique et dans la sphère économique.… L’État fasciste veut gouverner dans le domaine économique pas moins que dans les autres ; cela fait que son action, ressentie à travers le pays de long en large par le moyen de ses institutions corporatives, sociales et éducatives, et de toutes les forces de la nation, politiques, économiques et spirituelles, organisées dans leurs associations respectives, circule au sein de l’État. »
Mussolini La Doctrine du fascisme (1935).
Hitler a suivi, ainsi que Horty, Tsankov, Macek... instaurant une dictature non plus ultra-libérale mais étatique, devenant ainsi de « méchants » dictateurs.
Franco est resté neutre. Il est mort dans son lit en 1975.
Metaxas, Simovic et quelques autres « gentils » dictateurs sont resté du coté de la Grande Bretagne. On évite d’en parler ans les cours d’Histoire.
Bref, même avant Kissinger, les ultra-libéraux aimaient bien les dictateurs, du moment qu’il soumettaient leurs pays respectifs aux dettes internationales de la City et de Wall Street.
Un méchant dictateurs c’est celui qui annule la dette et cherche à mettre en place un système monétaire souverain.
Un qui ne pense pas dans la langue de la finance internationale, comme dirait Mélenchon.
06/04 13:26 - Franckledrapeaurouge
Bonjour, A qui profite le crime ? Au grand patronat et à la spéculation financière (...)
06/04 10:21 - anisse
06/04 10:20 - anisse
Ne trouvez-vous pas que l’autisme affiché par sarko quand il était président et celui de (...)
06/04 06:49 - Denzo75018
Tout à fait raison avec l’auteur sauf qu’il oubli de mentionner que les premiers (...)
06/04 01:14 - Rensk
Tiens chef, en v’la une qui peu t’intéresser... Les « Conseils de l’UE » se (...)
05/04 23:51 - Rensk
Je vois, très vieille habitude des frouzes... Vous parlez d’autres (pays) et quand (...)
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