• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Connolly

sur Filoche, la sucette à l'ANI...


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Connolly 6 avril 2013 15:47

« J’espère ne déranger personne en le poussant dans ses retranchements, mais c’est tellement amusant et surtout tellement instructif… 
Il ressort que son univers culturel de référence est strictement réduit à Wikipédia et Ian KERSHAW, que moyennant cette source très limitée et quasiment biblique il considère qu’il ne peut pas y avoir de collusion idéologique entre une certaine gauche et le nazisme et que son contradicteur doit lui prouver le contraire par a + b avec des croquis, des reproductions, des relevés, des dessins, etc… »

Toujours aussi malhonnête cher ami ! Vous êtes vraiment impayable !

Je ne fais que citer un passage de Wikipédia, lequel se voulait une synthèse de lectures antérieures, fiables et sérieuses, dont celles notamment (c’est-à-dire parmi d’autres) des œuvres de Kershaw, et une me voilà réduit à être avoir un univers culturel de référence « très limitée et quasiment biblique ».

D’une part, Kershaw est considéré aujourd’hui comme le meilleur biographe d’Hitler et l’un des grand spécialistes du nazisme (voir notamment, Qu’est-ce le nazisme ? Problèmes et perspectives d’interprétation). D’où sa fiabilité, d’autant plus qu’il n’est pas profondemment marqué idéologiquement. D’autre part, je peux vous citer d’autres historiens si cela vous chante (Samuel Mitcham, John Toland, Roderik Stackelberg, Sebastian Haffner...). Sauf que sur les questions soulevées ici, aucun d’eux ne contredit Kershaw. Tenez, je peux même vous citer Hitler, dont le célèbre Mein Kampf à lui seul constitue une preuve de l’antinomie entre ses postulats idéologiques et celles de la gauche radicale (j’y reviendrai peut-être plus tard).

Vous contestez le point de vue de ces historiens ? Très bien. La logique et la moindre des choses voudrez donc que vous nous citiez des références d’auteurs développant un avis contraire, que vous nous résumiez leurs thèses, que vous nous expliquiez les fondements de leurs conclusions.

Or j’attends toujours cher ami....

Par exemple, j’attends toujours que vous me citiez vos sources quant à l’affiliation d’Hitler aux JC, son implication dans la création du courant national-bolchévique et son engagement aux côtés des spartakistes.

« il considère qu’il ne peut pas y avoir de collusion idéologique entre une certaine gauche et le nazisme et que son contradicteur doit lui prouver le contraire par a + b avec des croquis, des reproductions, des relevés, des dessins, etc… »

Je vous en demande pas tant cher ami. Juste quelques références et synthèses explicatives, via éventuellement quelques citations. Ce qui est, encore une fois, la moindre des choses. Cela évite de raconter tout et n’importe quoi. Car franchement affirmer (sans que personne ne puisse vérifier quoi que ce soit) que vous avez fait des recherches approndies, et que celles-ci révèlent une collusion idéologique manifeste entre Hitler et la gauche, cela tout le monde peut le faire, même un gamin de 10 ans. En d’autre termes, cela ne prouve strictement rien ! C’est un peu comme si j’affirmais péremptoirement, sans fournir la moindre référence et /ou citations, qu’après avoir fouillé les archives de l’ex KGB, j’avais découvert qu’en fait, Staline était un agent à la solde des USA et que cela constituait la preuve flagrante d’une collusion idéologique entre le communisme et la droite.

Mais revenons à la soi-disant collusion idéologique entre Hitler et la gauche, si vous le voulez bien. Tout d’abord, comme je l’ai dit plus haut, la gauche radicale (toute tendances confondues) se distingue du fascisme par ses postulats de base - même si par certains aspects, qui relèvent essentiellement de la rhétorique, ils peuvent se rejoindre. La preuve à travers Mein Kampf d’Hitler (pour une version en ligne voir ici http://www.angelfire.com/nb/ad_hitler/new_page_11.htm) datant justement des années 1920 :

Il ressort de cet ouvrage que l’idéologie d’Hitler repose sur 4 piliers

- l’anti-communisme, l’anti-marxisme et l’anti-socialisme : et comme tout le monde sait, il n’y pas plus anti-communiste qu’un communiste, plus anti-marxiste qu’un marxiste et plus anti-socialiste qu’un socialiste.

- le nationalisme racial fondé sur la supriorité supposée de la race aryenne sur toutes les autres et notamment celle des juifs, justifiant ainsi un antisémitisme virulent d’essence inégalitairement racialiste et non socio-économique comme il a pu se développer chez certains hommes de gauche avant l’affaire Dreyffus (le juif étant perçu à travers le prisme du banquier capitaliste véreux). Sauf que l’antisémitisme de ces derniers n’en constituaient nullement pour autant des piliers des doctrines qui étaient leurs, et ce contrairement au nazisme justement. En clair et dit autrement, l’antisémitisme a traversé maints courrants idéologiques au 19e siècle, temporel comme spirituel, sans que ceux-ci ne constituent des piliers de ces mêmes idéologies, contrairement encore une fois au nazisme d’Hitler.

- le conservatisme sociétal, fondé sur l’inégalité sexuelle, la hiérarchie militaire, le patriarchat, l’homophobie … Bref tout l’inverse des courants issus de la gauche.

- L’anti-parlementarisme, non point comme les courants de la gauche radicale, au nom d’un système de démocratie directe mais en vertu du modèle mussolinien de totalitarisme étatique.

Voilà, nul besoin de rédiger une thèse. Une courte synthèse suffit à étayer ma position sur la question. C’est tout ce que j’attends de vous. C’est pourtant pas sorcier ! Si ?

« Á ce point-là on peut vraiment se demander comment discuter avec un tel psycho/bloqué ? »
Mais il faut le faire, ne serai-ce qu’au vu de cas d’enfermements cérébraux aussi incompréhensibles que, par exemple, celui de Jérôme CAHAZAC… »

 ?????????????????????????????

« La pensée de @Connolly, et sans doute de celle d’une énorme majorité de la gaucho/populi, c’est que le facho/nazisme ne peut être qu’un sous-produit de la droite »

Tel est le cas d’un point de vue strictement idéologique ; d’où le positionnement du fachisme et du nazisme à l’extrême droite justement. Ce qui signifie, d’autre part, que tous les hommes de gauche qui ont y adhéré ne pouvaient plus passer justement pour des hommes de gauche une fois franchi le Rubicon. Autrement dit, ces gens-là ont tout bonnement « retourné leur veste », à l’instar d’un Alain Soral aujourd’hui.


« et qu’il est impossible qu’un homo/gaucho puisse en avoir le comportement… »

Mais vous mélangez tout cher ami. Il ne faut pas confondre idéologie et comportement. Pour ce dernier cas, le terme de « facho » comme celui de « stalinien » d’ailleurs prennent un sens figuré, synonyme de sectaire et/ou d’autoritaire. Or le sectarisme et l’autoritarisme ne sont nullement le propre d’une ceratine gauche mais de toute ces composantes - du centre à l’extrême, idem pour ce qui est de la droite – au sens où dans chacune d’elles figurent en effet des sectaires. Ainsi en est-il, ne vous déplaise, de ceux, droite comme gauche, qui fondent leur réflexion sur le fameux TINA à la base de ce que l’on appelle « la pensée unique ».


En clair, « flinguer sans aucune réserve quiconque tenterait d’égratigner un tant soit peu leur piédestal idéologique sacré » n’a rien à voir avec l’hitlérisme idéologique mais avec un comportement sectaire et autoritaire, lequel transcende tous les clivages idéologiques, temporels comme spirituels.


« Il semble donc qu’il soit impossible de faire admettre à un homo/gaucho qu’il a un comportement hitlérien au moment même où, par exemple, il voue un juif à l’extermination, comme c’est souvent le cas dans ce forum… »

Mais de quoi parlez-vous là ? 



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès