Le capitalisme a été dépeint par Karl Marx et il n’y a rien a y changer. Tout reste vrai. La moralisation du capitalisme veut dire des gros mais pas trop gros, des maigres mais pas trop maigres. La morale existe comme une notion philosophique indispensable pour harmoniser le vivre ensemble et construire les Lois. Cependant elle n’est pas déterminée comme facteur implicite dans l’économie libérale. Au contraire. L’idée de partage n’est pas dans la racine de l’économie. C’est la recherche de la performance individuelle qui est exaltée malheureusement.
Lorsque Marx et Engels parlaient de dictature du prolétariat ils avaient raison.
Le problème consubstantiel étant que l’homme est un prédateur jouissif défini par Adam Smith et que cette réalité est endémique.
D’où l’échec traumatisant des démocraties populaires du XXe siècle. Les hommes au pouvoir deviennent tyranniques et cupides. Ils reforment des élites au dessus du Peuple.
Cette affaire d’économie juste, égalitaire et du partage est une utopie, mais... Cependant, comme la démocratie, on cherchera toujours à y parvenir comme le mythe de Sisyphe.
Et nous n’avons pas le choix que d’essayer et de réessayer encore. C’est comme chercher le sens à sa vie.