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Commentaire de jack mandon

sur Le prophétisme de J.J. Rousseau


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jack mandon jack mandon 7 avril 2013 11:48

Bonjour Gollum,

Bien d’accord. Mais en ce qui concerne Rousseau je n’ai aucune antipathie, pas la moindre... Je me demande d’ailleurs d’où je la sortirai cette antipathie, je ne connais pas Rousseau et n’ai absolument aucun argument pour me donner envie de le connaître vu le peu que j’en sais et qui doit être celui du français moyen...

Indifférence ?

Les Exercices de M. de Montaigne évoquent la notion d’indifférence à plusieurs reprises, et nous rencontrons même l’image de la balance : «  Je dois me trouver indifférent sans aucun attachement désordonné, de façon à ne pas être incliné ni attaché à prendre ce qui m’est proposé plus qu’à le laisser, ni à le laisser plutôt qu’à le prendre.


La liberté d’indifférence a parfois été conçue, à l’époque moderne, comme l’expression la plus haute de la liberté humaine, mais René Descartes y a vu au contraire « le plus bas degré de la liberté », parce que le choix n’est alors déterminé par aucun motif, c’est-à-dire aucune raison réfléchie et conçue par l’entendement du sujet.

Dans la IVe Méditation métaphysique, Descartes qualifie la liberté d’indifférence au sens habituellement utilisé de « plus bas degré de la liberté », car elle résulte d’une insuffisante détermination de l’entendement et donc d’un défaut de connaissance. À l’opposé, quand l’entendement voit un plus grand bien dans l’une des alternatives, l’action qui en résultera sera plus libre quelle qu’elle soit :

  • Dans le cas où l’on choisirait d’aller vers le plus grand bien, ce choix serait plus libre car effectué avec une plus grande facilité
  • Dans le cas où l’on choisirait l’autre solution, on exprimerait une liberté d’indifférence « positive »
Descartes présente cette seconde forme de liberté d’indifférence comme la marque du libre-arbitre de la volonté humaine.

La balance que l’on évoque chez Montaigne se retrouve chez Descartes sous la forme négative et positive, relativement à la liberté.

Mais serait-ce simplement de la mauvaise foi, car astrologiquement et intuitivement ce personnage ne vous est pas étranger. Cette part d’indifférence s’inscrit naturellement dans
un conscient refoulé, un inconscient personnel...tout ce qui est inconscient est projeté
Cela s’inscrit dans le schéma projectif de l’ombre.

Quant à mon ombre elle est gigantesque, mais compte-tenue de notre éloignement
j’ai la certitude que depuis votre tonneau, Diogène, je n’entendrai jamais de votre bouche
cynique « Ôte toi de mon soleil »
Alexandre.
Vous pouvez m’appeler Sandro

Bon Dimanche


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