Jolitaxi
Bravo pour accepter d’être l’avocat du diable !
Il y en a aussi qui trouvent que le bilan d’Hitler est aussi globalement positif
N’a t’il pas remis l’allemagne sur ses pattes aussi dans les années 30,
mis fin à ce danger socialo communiste qui menaçait le pays ?
Vous avez raison de préciser qu’on trouve de tout sur agora vox !
Que laisse derrière elle la dame de fer ?
Un océan de rouille, des
cimetières, des gens dans une misère atroce, sans perspective, des
leaders politiques véreux qui ont exporté leurs valeurs ( Cahuzac en est
le dernier avatar)....
.Sa
conception de l’économie est basée sur les théories de Norman Friedman,
économiste fou qui eut les faveurs de Washington, et qui tient dans
quelques mots : Privatisation à tout va, mise en compétition de tous les
secteurs au profit des actionnaires, marginalisation du rôle de l’état...
Pas besoin d’être un grand expert pour voir où tout cela allait nous amener.
Une conception de l’économie basée sur la rentabilité immédiate,
orientée vers la mondialisation, le déchainement des prédateurs. « La grande bouffe », le film de Ferreri, réalisé en 73 fut finalement bien prophétique de tout ce qui allait nous arriver !.
L’angleterre crut malin de désindustrialiser,de parier sur la
finance qu’elle attirait en faisant du dumping sur le dos des autres
pays.
Est ce vraiment une théorie, ce retour à la vie sauvage, se traduisant par un boum illusoire et factice ?
Sauvage
est le mot, puisqu’elle s’articule sur l’écrasement et la répression,
et peut donc se comparer aux pires excés du communisme.
Car cette
théorie libérale est évidemment le nouveau totalitarisme. Et ce n’est
pas pour rien que Thatcher et Pinochet étaient copains comme coquins. Le
régime de Pinochet fut le premier à mettre en place dés les années 70
les théories de l’école de Chicago en place, suivis par l’argentine,
Angleterre, et les pays de l’est, dans ce grand espace, ouvert soi
disant à la démocratie, mais en fait aux pires excès.
Il est plusieurs bilans qu’on dresse d’un régime et d’une personnalité.
Face aux grands enjeux à venir, jamais le rôle régalien de l’état n’a jamais paru si important.
Jamais pourtant on ne s’est jamais tant acharné sur lui, compromettant non seulement l’économie, la santé, et l’avenir des gens.
Mais aussi évidement la survie simplement de la planète.
A ce jeu, cette inquisitrice moyenâgeuse, et ses petite vues
d’épicière à courte vue, pressée de régaler sa classe, auront été déterminantes. Pas sûr que l’avenir
lui fasse une grande place à coté des vrais humanistes, hommes et femmes
de progrès.