Absolument vrai Misol, et c’est quand même le comble, alors que F.Bayrou propose un référendum que l’auteur devrait approuver, qu’il a jourours prôné le référendum d’initiative citoyenne, il préfère la jouer sous l’angle de la critique en déplorant que F.Bayrou n’ait pas assez oeuvrer plus tôt pour la mise en place d’un référendum d’initiative populaire.
Quelquefois on a l’impression de marcher sur la tête. Quand je vois JL Mélenchon, défendant en général l’initiative populaire, le référendum, la constituante etc. qui est contre un référendum sur la moralisation politique au motif que rien que poser la question jette le discrédit sur tous les élus, qu’il est contre la publication du patrimoine des élus, affirmant dans qu’il n’est « pas un homme public, mais un homme privé avec des activités publiques » ...
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/jean-luc-melenchon-ne-veut-pas-du-referendum-propose-par-harlem-desir_1238134.html
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/melenchon-oppose-a-la-publication-du-patrimoine-des-elus-25-03-2012-1922788.php
Et Hollande qui esquive le référendum en prétextant que le peuple ne répond pas à la question du référendum mais en profite pour dire son mécontentement en disant « non » au gouvernement qui le propose ... Comment croire que les Français vont dire « non » à un référendum sur la moralisation politique ? N’importe quoi ...
Même le philosophe Raphaël Enthoven, qui s’exprimait hier sur France 2, disait être contre un référendum qu’il ne jugeait pas démocratique car on n’est pas l’approbation/refus d’une proposition et non dans le débat.
Cela dit je suis parfaitement d’accord avec l’auteur sur la nécessité de ce référendum d’initiative citoyenne et sa critique que ça ne s’est jamais fait malgré les promesses des élus quels que soient leurs camps. Et on voit bien que ce serait plus sain de lancer un tel référendum sur la moralisation politique sur initiative citoyenne que sur celle du gouvernement, ne serait-ce que parce que le vote peut être biaisé si plutôt que répondre à la question de fond du référendum, les électeurs veulent sanctionner celui qui lance le référendum qui en plus, façonne à loisir le texte du référendum, par exemple en atténuant les dispositions pour laisser croire qu’on fait quelque chose sans le faire jusqu’au bout.