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Commentaire de jack mandon

sur De Lune à l'autre


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jack mandon jack mandon 9 avril 2013 10:54

Bonjour Cathy,

L’épreuve du feu est relativement passée.

Je partage votre choix d’écriture, un peu en marge des grandes préoccupations
guerrières et financières de l’humanité. L’intimisme demande une secrète disponibilité.

Dans un article lointain, j’avais abordé les problèmes de genre, ce qui au fond
accentue les peurs et les interrogations...la descente aux enfers.
Quelques extraits de mon article

« La rose demeure en son essence, nous n’attachons que les noms en leur nudité. » La laideur et l’ignominie naissent de l’interprétation qu’en font les hommes qui condamnent, détruisent ou refoulent ce qui dépasse leur entendement. L’amour et son immense attraction. Les femmes s’y complaisent et s’y épanouissent, les hommes restent méfiants,dubitatifs, quelquefois destructeurs. Cela explique en partie l’immense difficulté du partage amoureux et amical entre les êtres.
Les formes d’expression de l’amour prospèrent à l’infini et le texte fondateur est moins scélérat que les hommes « doctes, » religieux ou scientifiques qui perpétuent encore aujourd’hui l’infamie et le déni jusqu’au crime.
Seules les femmes de pouvoir et les poètes, libres de coeur et d’esprit, impulsent une vision humaniste évolutive au monde secret de l’intime et de l’amour...le coeur de la vie.

( J’entends par homme l’humanité.
Les questions amoureuses sont aussi dénaturées par les femmes.

L’introduction de mon article était un extrait d’une poésie de Charles Aznavour.

J’habite seul avec maman...

Je suis un peu décorateur
Un peu styliste
Mais mon vrai métier c’est la nuit.
Que je l’exerce en travesti :
Je suis artiste...

A l’heure où nait un jour nouveau
Je rentre retrouver mon lot
De solitude
J’ôte mes cils et mes cheveux
Comme un pauvre clown malheureux
De lassitude
Je me couche mais ne dors pas
Je pense à mes amours sans joie
Si dérisoires...

Nul n’a le droit en vérité
De me blâmer de me juger
Et je précise
Que c’est bien la nature qui
Est seule responsable si
Je suis un homme, oh !
Comme ils disent

Il n’est pas meilleur humaniste que le chanteur troubadour qui s’abandonne à sa sensibilité intuitive, pour nous conter ici un des dilemmes majeurs qui empoisonne l’humanité. De tous les temps et par tous les temps les artistes ont chantés, mimés et joués la beauté et la complexité de la nature humaine. Sa fascination originelle et son charme premier se traduisent en un vocable, la « différence » sous le regard de l’autre. L’éclat et la grâce de son unicité.

Le coeur de votre article c’est « la différence » et ce quel engendre de réflexes complexes. Comme je vous l’avais dit, ce sont des thèmes qui ne sont pas porteur.

Mais c’est toujours un grand plaisir de s’exprimer et de se sentir reconnu.

Le temps n’est pas si loin ou le primate incongru à pallium hypertrophié jusqu’à l’extravagance...le Néolithique qui répond à l’appel de la vie dans l’insatiabilité que vous lui connaissez. Le faciès scrutant l’horizon avec cette épouvantable inutilité d’expliquer l’inexplicable en oubliant de vivre ses penchants les plus naturels.

Entre nature et culture l’homme et la femme sont assez déconcertés.

A bientôt Cathy.


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