Bonjour Yves,
vous parlez de destitution ; mais la question se pose :
au point où en sont les choses, partirait-il s’il était
légalement destitué ?
Il me souvient du Film JFK, sur l’assassinat de J. Kennedy,
la conclusion semblait claire : d’après les auteurs, si l’assassinat avait échoué, tout était prêt apparemment
pour un putch.
Celà parait peut-être invraisemblable, mais sans doute
pas plus que ce que vous exposez.
Au demeurant, des assassinats pour raison d’Etat, celà n’a
aujourd’hui rien d’extraordinaire ; à bien y réfléchir,dans ce cas-ci , seule l’échelle à laquelle celà s’est passé et le spectacle que l’on a servi aux gens rend la chose invraisemblable. « Ils n’auraient pas osé... »
Il faut se rendre à l’évidence : ces gens-là sont des professionnels, ils ne plaisantent pas du tout, et ils se
considèrent comme investis dans une mission ; pourquoi
voudriez-vous donc qu’ils reculent devant des élections
s’ils ont le pouvoir de faire autrement ?