Si on résume Marx, c’est : jalouse selui qui est plus riche que toi et n’admet jamais qu’une personne plus riche que toi le soi par des capacités supérieures au tiennes !
Tous pauvres ! belle perspectives.
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Marx ne parle pas de « jalouser » les riches me semble t-il, ce sont les libéraux qui se vautrent dans la psychologisation d’une analyse politique. D’ailleurs, c’est encore une fois de la novlangue sur le mode ’salauds de riches« . Relisez Marx ou Engels à l’époque et vous verrez avec quel mépris teinté d’auto-satisfaction les classes dominantes parlaient des pauvres. C’est assez violent.
La race des seigneurs et les coquins. Ce racisme de classe est la marque numéro un de notre modernité (le discours persistant sur l’assistanat des pauvres !! ). La perversité de ce système malade est de faire passer les riches ou les exploiteurs pour des victimes. Voilà pourquoi Orwell nous est si précieux. Le mépris social des narcisses du capitalisme existent, alors qu’en retour la frustration de l’exploitation surgisse n’a rien d’étonnant. Mais comme on dit en anglais : that’s not the point.
Personnellement, et je ne suis pas le seul, je me fous bien des riches et de leurs envies délirantes de luxe, de leurs bien matériels ou de leur prétention à l’héroïsme social, de leur égoïsme déguisé en vertu ou en principe moral ou de leur prétendue supériorité face aux vilains »socialo-communistes« incapables de comprendre l’économie ». )) Il faut être sacrément aveugle pour croire que la base du capitalisme est la méritocratie, même un penseur comme Von Mises ne pensait pas ça...même s’il pensait d’autres saloperies.
Pour ce qui est de la nature humaine, ça a certainement un rapport avec ça. Rien de bien neuf.
http://classiques.uqac.ca/contemporains/laurin_frenette_nicole/classes_et_p ouvoir/classes_et_pouvoir.pdf