Vous dites qu’il n’existe rien sur Terre qui n’ait de valeur intrinsèque ?
Pardonnez-moi, mais sans eau potable, sans nourriture riche en nutriments, sans air sain, la vie - y compris nous, les humains - ne pourrions vivre : ces quelques exemples montrent qu’il existe à l’évidence un ensemble de ressources qui ont une valeur intrinsèque. Il ne s’agit pas de MESURER cette valeur (de coller un prix à ces ressources), mais bien de leur reconnaître une VRAI (réelle, authentique) valeur de par le caractère INDISPENSABLE à LA VIE, face à la monnaie, qui n’a AUCUNE valeur intrinsèque au regard de nos besoins SAUF si elle est imposée comme médium entre nous (les humains) et les ressources naturelles indispensables à notre (sur)vie. C’est cette différence fondamentale que je pointe. Je suis très étonné que vous ne le compreniez pas. Je n’imaginais pas à quel point une idéologie (la théorie libérale de l’économie) pouvait à ce point occulter la perception du réel.
A part ça, je suis bien entendu d’accord avec la remarque concernant la vitesse de circulation de la monnaie. On pourrait aussi évoquer le problème de la thésaurisation de la monnaie, qui capture une partie de la monnaie émise et provoque ainsi, artificiellement, une certaine rareté de la monnaie en écartant ces masses de monnaie (économies) de la masse en circulation. Je sais tout cela, mais mon propos n’étant pas d’approfondir un cours d’économie monétaire, je suis contraint à résumer. Ces éléments ne changent rien au raisonnement de fond que je présente, il me semble (si c’est le cas, je ne doute pas que vous m’en ferez la démonstration, auquel cas, cela enrichira d’autant mon analyse).
Je n’ai pas du tout compris ce qui vous amène à écrire ceci : « sans monnaie, sans représentation symbolique de ce que l’on produit, il n’y a plus rien à partager au bout d’un mois car aucun système planifié avec ticket de rationnement ne saurait gérer la temporalité des besoins de tout un chacun sans détruire leur liberté ». Je le comprend d’autant moins que j’ai précisé que le système que je présente se propose de gérer l’abondance et non la pénurie (donc les biens et services ne manquent pas, ils ne sont pas trop rares, et ils correspondent aux besoins des populations) et donc ne nécessite pas de « ticket de rationnement » (que par ailleurs, j’assimile à la monnaie dans la mesure où le système d’économie monétaire repose sur la gestion - et la pérennisation - de la pénurie).
En effet, le système proposé n’est pas communiste. Il n’est pas non plus socialiste (bien que je comprenne pourquoi vous lui donner cette étiquette). Il n’est pas capitaliste, il n’est pas fasciste, il est au-delà des clivages et des conceptions à la fois politique et économiques actuelles. En outre, il repose sur une analyse sociale très différente des critères culturels actuels (un aspect qui pourrait être abordé, d’ailleurs).
Merci de vos remarques,
Morpheus
25/09 17:28 - moi29
@Mmarvinbear « c’est un moyen d’échange plus pratique à transporter que la cuisse (...)
25/04 20:48 - vincenzo13
Salut, Faut croire que certains ont pris de l’avance sur ce que vous écrivez, jetez un (...)
16/04 09:28 - samuel
La thèse sur la valeur des choses n’est pas d’ordre économique mais philosophique. (...)
15/04 22:11 - Morpheus
Vous dites qu’il n’existe rien sur Terre qui n’ait de valeur intrinsèque ? (...)
15/04 21:19 - samuel
Il est toujours possible de dire tout et n’importe quoi sous prétexte d’ouverture (...)
15/04 20:49 - Nico
@Morpheus : Encore merci pour ces précisions (malgré toutes les controverses du forum), cela (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération