Dixit Juppé :
« La seule mesure pertinente serait la comparaison entre le montant de la fortune d’un responsable public au moment où il entre en charge et le moment où il en sort, afin de voir s’il a profité de ses fonctions pour s’enrichir ».
En voilà une idée qui n’est pas saugrenue. Qu’un ministre possède un patrimoine évalué à plusieurs millions et qui serait le fruit de longues années de son travail ou du labeur de ses parents dont il serait l’héritier, n’a rien de scandaleux. Mais qu’un élu qui arrive complètement « oki » en politique et qui se retrouve en fin de carrière avec une véritable petite fortune agrémentée d’un patrimoine foncier (avec des terres déclassées), là ça devient franchement suspect. C’est à ce niveau que l’Etat devrait surtout se pencher. Au nom de la transparence, au nom de la lutte contre le détournement déguisé des fonds publics, au nom de la lutte contre les petits arrangements pécuniaires entre copains, au nom de la lutte contre la magouille quasi quotidienne, tout simplement !