La définition du libéralisme est relativement simple à faire sur le plan théorique : le libéralisme économique ou politique, et selon moi il n’y a pas de différence fondamentale à faire, est la position qui donne à chacun la maximum de droits et possibilité de choix sans nuire aux autres. Sur le plan social, l’égalité des chances en est le principe constitutif.
Les droits sociaux sont un des moyens de réaliser cette égalité des chances et des droits pour tous : ils sont donc partie prenante du libéralisme économique et social.
Rien n’est pire pour l’économie qu’une économie monopoliste sans marché (non-concurrentielle) et le fait qu’elle soit d’état fait de ce pire une catastrophe totalitaire, comme nous l’avons expérimenté dans toutes les économies prétendument socialistes ou national-socialistes.
L’ultra-libéralisme est une des variantes de l’économie monopoliste socialement négatrice de l’égalité des droits et des chances. La revendication de la liberté n’est « libérale » que si celle-ci est universelle et elle ne peut l’être que si elle est régulée socialement.
L’ultra-libéralisme ou l’ultra-capitalisme est une variante de l’anti-libéralisme qui du reste ne peut s’imposer qu’en limitant les droits démocratiques.
Nous sommes les seuls, en France, dans le monde démocratique, à dénoncer le libéralisme en le confondant avec l’ultra-capitalisme destructeur des libertés (anti-libéral), car nous sommes encore hantés par l’idée historiquement fausse que le tout état (pouvoir politique et économique fusionnés) peut être juste.
Mondialisation et libéralisme
Le rasoir philosophique