L’auteur n’a rien compris, ou fait mine de ne rien comprendre, stigmatisant la droite, et la droite de la droite, l’Eglise, comme seuls opposants au mariage homo.
Je suis de gauche, et je suis farouchement, violemment opposé au mariage homosexuel.
Un enfant, c’est fait pour avoir un papa et une maman.
Pas deux papas.
Pas deux mamans.
L’enfant n’est pas un jouet.
A mes yeux, l’adoption d’un enfant par un couple homosexuel est un crime aussi grave qu’un acte pédophile, dans la mesure où l’on abuse de l’enfant, où l’on dispose de lui sans son consentement.
A ceux qui se retranchent derrière le fait que le mariage homosexuel faisait partie des propositions de François Hollande, je réponds que c’est tout à fait malhonnête.
L’immense majorité des gens qui votent à gauche, l’on fait en 2012 parce qu’il était urgent de virer l’autre malade. Parce qu’il était urgent de mettre un frein à une politique ultralibérale, à l’enrichissement des riches au détriment des pauvres, au saccage de la fonction publique.
Et pas pour le mariage des gouines et des pédés !
Oui, je choisis de le dire comme ça, parce qu’effectivement, ça commence à me chauffer cette histoire.
Glisser le mariage homosexuel dans votre programme, monsieur Hollande, c’était rien moins qu’un abus de confiance.
A ceux qui se retranchent derrière le fait que la démocratie permet à la majorité de voter cette loi, je répondrai qu’un tel bouleversement de nos institutions ne peut se décider à une majorité de 50% plus une voix.
Une réforme d’une telle importance, touchant à la famille dans sa définition même, touchant à l’éducation et à l’enfance, doit, pour être légitime, être adoptée à l’unanimité, et rassembler les Français par-delà les clivages politiques.
A défaut d’unanimité, recevoir au moins un soutien clair et indiscutable.
Or, ce débat qui enflamme la France depuis des mois montre bien que tel n’est pas le cas.
Le texte, approuvé par le Sénat le 14 avril, sera voté en seconde lecture le 23 avril à l’Assemblée Nationale.
La question que je me pose, est de savoir si le Conseil Constitutionnel peut encore nous sauver de cette folie.