Les photos mentent, car on ne sait pas ce qui s’est passé une seconde avant, ni une seconde après.
Mais la photo qui illustre cet article, je la trouve extraordinaire.
dans l’arène : un groupe de combattants, de guerriers excités, des hommes qui se trouvent être tous blancs.
Et à la périphérie du groupe :
une femme blanche, qui les regarde, semblant ne pas prendre part,
une femme noire, qui semble ne rien regarder, ou regarder autre chose : quelqu’un ? son but ?
En elle-même, la photo ne veut rien dire sans élément supplémentaire,
mais on peut, à partir d’elle, se poser des questions sur ce qui est réellement en jeu dans cette loi,
qu’est-ce que certains-es y trouvent comme assurance, pour qui, pour quoi, contre qui, contre quoi,
donc au nom de quoi ce combat pour imposer cette loi ?
au au contraire quelle est cette peur, cette angoisse sur les effets à venir de l’application de cette loi ?
dans un monde où il est patent que les repères sur quoi s’appuyer pour vivre se délitent,
l’amour, mis en avant et à toutes les sauces, ou les « bons soins », ne suffisent pas,
il faut aussi ne pas contribuer à organiser la déstabilisation psychique en éradiquant légalement
les repères fondamentaux : d’où nous venons, et surtout comment,
c’est à dire que nous venons du désir,
mais pas par l’opération magique du saint-esprit ou technique de la médecine,
qu’il y faut deux élément sans quoi il n’y a pas de vie possible :
un homme-père et une femme-mère.
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