Vous avez raison, mais ce n’est pas tout à fait mon propos.
Ce que je voulais dire :
- que l’homophobie est une réalité.
- une réalité extrêmement partagée en particulier chez les hommes.
- cette homophobie provient du fait que « le genre » est une construction : nous sommes fondamentalement androgyne et il faut, au cours de notre développement, faire le choix (choix inconscient) du genre.
- ce choix réponds à « un ordre », lié à des raisons naturelles, qui dit : tu seras hétérosexuel. ( ce choix n’est donc pas un choix, c’est un devoir - mais le fait qu’il y ai des homosexuels montre que ce devoir ne va pas de soi et qu’il est donc possible de ne pas s’y soumettre)
- ce choix se construit sur le rejet des pratiques homosexuelles et donc le rejet des homosexuels.
homosexualité et homophobie relèvent donc de choix - inconscient. ce ne sont donc pas des choix au sens de la liberté de l’individu. un homophobe est homophobe parce qu’il est homophobe et que c’est sa construction sexuelle qui le rend tel.
maintenant dire que l’homophobie est interdite, consiste donc à nier une réalité présente chez les individus. on peut en interdire la manifestation, on ne peut pas en interdire la réalité. c’est la même chose en ce qui concerne l’homosexualité.
la conséquence que l’on voit ici, c’est la violence : ce que l’on veut chasser par la porte revient par la fenêtre et se manifeste alors de façon violente.
Je pense que dans un avenir qui n’est pas très lointain, les homosexuels auront à souffrir d’un retour de bâton qui ne sera pas tendre, du tout, du tout, du tout.
surtout lorsque certain commenceront à penser que le désastre dans lequel on s’enfonce est du au homosexuel.
je suis contre le mariage homosexuel à cause de l’homophobie, j’estime que ce n’est pas un remède à celle-ci mais plutôt une provocation.
(j’y suis opposé aussi pour les enfants)