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Commentaire de HORCHANI Salah

sur Le torchon brule entre son Altesse la Cheikha-Consort Mozah du Qatar et la Tunisie


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HORCHANI Salah HORCHANI Salah 19 avril 2013 14:36

Qatar : Un concours pour vous enrichir

Mais je vais, tout de même, tenter de satisfaire votre curiosité en tentant d’aller plus loin, dans mes investigations. D’abord, question réciprocité, les qataris ne font pas le poids, face aux tunisiens. Ils sont si peu nombreux, 380 000, en tout et pour tout, et nous, si nombreux : 11 millions, en Tunisie, et presque 2 millions à l’étranger, et autant, sinon, plus, dispersés, aux quatre coins de l’univers, et de ses nombreuses banlieues, qu’il n’y a pas lieu de parler de comparaison. D’ailleurs, les qataris, de souche, sont, largement, minoritaires, même chez eux, où on recense  presque 2 millions d’habitants ! Tous les autres, sans exception, notables, sont des produits d’importation en provenance de d’Asie du sud-est. Question fric, cependant, ils nous dament, largement, le pion et nous battent à plate couture. Imaginez un peu, leur salaire moyen bat tous les records mondiaux, et de loin, puisqu’il culmine à l’équivalent de 17 000 dinars tunisiens [8.5000 € ], PAR MOIS ! Aïe, depuis que je le sais, je ne dors plus la nuit, car j’ai acquis la certitude que nul n’est impossible à l’homme salarié, lorsqu’il est qatari. Je suis salarié, mais pas qatari. Je ne remplis que la moitié des conditions de l’impossible. Vous voyez le dilemme ?

 Bon, avant de vous livrer le notre de salaire moyen, je voudrais comparer le leur, avec celui d’un pays qui représente, à nos yeux, nous autres, tunisiens, l’Eldorado européen, la France, où il ne représente que l’équivalent de 5000 dinars tunisiens, c’est-à-dire, même pas le tiers de celui que le Qatari affiche, fièrement ! Chez nous, par contre, le salaire de misère moyen, n’est que de 570 dinars par mois. Il faut donc, faire cravacher dur, 30 tunisiens, pour leur faire gagner autant d’argent qu’un salarié qatari. Vous êtes bien placés, tous, pour savoir qu’on ne fait plus cravacher les tunisiens. Non pas tant en raison de leur droits civiques et professionnels, qu’en raison de leur paresse naturelle, affichée, partout, comme un sport national. Dommage que ce sport ne soit pas reconnu, internationalement, et inscrit, comme discipline olympique ! Sinon on n’aurait pas eu qu’Oussama Ben Laden, allias, Mellouli, et Habiba Ghéribi, comme médaillés olympiques. On aurait trusté, des olympiades, durant, les trois premières places du podium. Dommage. Bon, ben, bref. Ajoutez à cela, le fait que les 700 000 chômeurs, que l’on recense chez nous, n’ont, à ma connaissance, aucun homologue qatari, et vous comprendrez que, dans cette affaire de décence de la vie, le fossé, ou plutôt, l’abysse séparant les travailleurs des deux pays, ne fait que se creuser davantage, chaque jour que le seigneur fait. Conséquence directe de cet état des choses, le martyr Bouazizi ne risque pas de faire, de sitôt, des émules, au Qatar.

Extrait de :

http://ridhabenkacem.centerblog.net/135-qatar-le-concours-de-tunisie-focus#


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