Il n’y aura pas d’adoption homo de façon statistiquement identifiable ;
Il y aura de toute façon des familles homo, comme il y en a déjà, très, très minoritaires, mais il y en aura, parce que la vie c’est compliquée.
Il y a et il y aura des enfants élevés par de homos, parfaitement heureux et équilibrés, d’autres à problème. Un peu plus des derniers pour des raisons structurelles , mais bon.
Le principal problème avec ce texte, c’est l’introduction d’une polyprentalité sociale sans la boussole du biologique pour permettre à la société de trancher en essayant de le faire au moins mal et dans l’intérêt de l’enfant.
A terme, ce texte aura plus de conséquences pour les hétéros que pour les homos. La logique de séparer filiation naturelle et parentalités sociales, c’est le conflit de propriété autour des enfants dans les familles redécomposées.
On s’achemine vers de plus en plus de conflits, de plus en plus indemerdables autour de la propriété ou du refus de filiation d’enfants. Avec évidemment une forte prime aux plus riches qui auront les meilleurs avocats.
On imagine déjà les procés d’un « grand père » de l’enfant GPA isé de l’ex compagne de sa fille exigeant une pension alimentaire d’un gamin qu’il n’aura si cela se trouve jamais connu.....
http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/mariage-et-adoption-homo-quelles-124150