La véritable motivation inavouée et inavouable des antis, c’est une
dévaluation automatiquement induite de leur propre mariage, craignent et
croient-ils.
Je m’étonne d’ailleurs de ne pas encore avoir entendu parler de cet aspect primordial.
Le mariage est un acte fondateur dans leur esprit, une première
pierre à l’édifice normalisé et familial qui s’impose comme condition
sine qua non à toute bonne carte de visite.
« Je vous présente mon
épouse », « j’en parlerai à mon mari », expressions qui situent leurs
auteurs comme gens établis et respectables, conformes...
Mais ! si les pédés se marient aussi, le mariage n’est alors plus gage de conformité puisque même les « déviants » y accèdent !
Tolérer
l’homosexualité ils veulent bien, mais pas jusqu’à considérer l’égalité
possible devant la reconnaissance publique, c’est là tout LE non-dit
qui devrait éclabousser de honte ces tartuffes tant inquiets de l’avenir
d’enfants alibis...
Puisque les homos ne sont pas des gens comme les autres, ils sont donc inférieurs, voilà l’arrière-pensée jamais exprimée.
C’est donc tout un monde qui va s’écrouler pour ces gens ! leur
mariage ne vaudra plus rien, et pire que ça : ils ne pourront même plus
mettre en avant le fait d’être marié comme signe de normalité, de peur
d’entendre un « comme les pédés quoi ! »
Je suis marié.