Je ne suis pas certain que Guénon ait pensé que la science était dans une impasse.
Bien sûr que si. Lire chapitre IV de La crise du monde moderne, intitulé Science sacrée et science profane, où il montre ce qui caractérise les sciences profanes, qui sont déjà divisées en plusieurs compartiments différents, incapables de synthèse, et surtout s’intéressant aux applications pratiques dans une optique de toute puissance vis à vis du monde matériel. Le fait aussi que la science soit devenue une science expérimentale montre le biais matérialiste sous-jacent, jamais dit.
Alors que les sciences traditionnelles partent de l’Un et opèrent sur le global. L’Alchimiste n’opère pas seulement sur un bout de matière mais met en jeu le Cosmos tout entier dans son ensemble.
(Pas vous qui aviez fait un blog en hommage à Fulcanelli ?) Et l’aspect opération sur la matière vient en dernier..
Les sciences modernes ne peuvent qu’être en crise à terme à cause de ses fondements même.
Ou transmuter. En repostulant l’Un, indémontrable, et l’Unicité de toute chose, ce qui veut dire que le monde entier est un gigantesque organisme vivant que l’on doit respecter...
Il évoquait une crise de l’humanité surtout.
Crise de l’Humanité due à son éloignement des principes Traditionnels. Et la Science occidentale en faisant partie ne peut qu’aller à terme vers la reise en cause de ses fondements mêmes..
Il faudrait que je relise ses textes et aussi celui, assez fameux, de Husserl.
Oui 
Cela étant, Guénon s’est trompé puisque la science a avancé formidablement
Il n’a jamais dit qu’elle n’avancerait pas. Il a juste dit que ce savoir était une impasse. Il a surtout dit que la science serait efficace et efficace au point de nous emmener au désastre...
Ce qui est en effet le cas. Faudrait avoir de la m.. dans les yeux pour ne pas le voir, s’appeler Claude Allègre par exemple...
et il faut être présomptueux pour dire qu’elle est dans une impasse.
Pour qu’elle sorte de cette impasse il faudra qu’elle renie certains de ses fondements. Il n’y a pas d’autres alternatives...
J’assume cette position
Et moi les miennes.. 