Non, quand c’est la droite, c’est une CONTRE-révolution. D’ailleurs, le nombre de rumeurs (hoax sur l’état qui financerait les caravanes des Roms, sur une citation bidon de Depardieu ou de Lanvin, sur des menus scolaires, sur des châteaux gonflables au marché de noël qui seraient les nouvelles casernes de l’islamisation rampante, etc.), de mensonges (faux tracts et fausses chaînes sur le patrimoine de Mélenchon), de désinformations et de manipulations de l’histoire (résurgence du roman national) ces derniers temps en atteste.
Ce « peuple de droite » chimérique est l’équivalent du « peuple réel » et de la « majorité silencieuse » de Maurras. Rien à voir avec la réalité de leur base électorale, totalement hétéroclite, mélange de chouans, de royalistes, de racistes, de fascistes, de néonazes, de cathos tradis, de néo-païens et de gens qui sont plutôt de gauche mais qui ont en commun la haine (ou plutôt la peur) du « péril bougnoule » vendu à longueur de piges sur Nazopress et François Setouche.
Pas étonnant que la châtelaine soit discrète, elle qui a fait tant d’effort pour museler la moitié de son parti afin de se faire une image toute neuve, elle doit être passablement énervée de voir les gudards et les crânes rasés style Gabriac lui faire une pub pareille.
Révolutionnaire, cette droite ? Comment peut-on croire que Marion Anne Perrine Le Pen, la châtelaine héritière parvenue au parrain proxo dont le copain ouvre les comptes suisses de Cahuzac, qui célèbre la mémoire de Tatcher et a voté avec Gollnisch la mort de la souveraineté qu’elle prétend défendre (
http://www.mecanopolis.org/?p=25254), enverra balader l’establishment avec lequel elle rêve de partager le pouvoir, comme tous ses copains en Europe, et qui n’ont rien révolutionné d’autre que le nombre de meurtres d’immigrés et celui des caméras au mètre carré ? Elle n’a jamais bossé de sa vie excepté pour le parti de papa, lui-même devenu millionnaire grâce à une captation d’héritage. C’est ça le moteur de votre « révolution de droite » ?
Par moments, j’aurais presque envie que les français tentent le FN. Comme ça, on en entendrait plus parler pendant 50 ans ensuite. Le problème, c’est qu’ils ne sont pas réputés pour quitter le pouvoir facilement une fois qu’ils y sont, on a déjà vu comment le père a placé sa fille à la tête du parti. Et cette fois faudra pas compter sur les ricains pour les déloger, vu qu’ils ont déjà financé la campagne du papa dans les années 80...