@
spartacus
Aucun homme ne vaut plus de vingt ou trente fois un autre.
Aucun travail ne vaut plus de vingt ou trente fois celui d’un autre.
Par conséquent, toutes les fortunes que vous étalez et dont les détenteurs passent à vos yeux pour généreux sont en fait des voleurs : simplement parce qu’ils n’ont pas réparti le fruit de leurs idées sur la communauté. Ce qui est un vol. Il n’est pas de fortune extravagante qui ne soit assise sur l’exploitation de l’homme, à un niveau ou à un autre. Il n’y aurait pas besoin de ces aumônes que sont les donations si cet argent avait été justement réparti. Il n’y aurait pas de fortunes colossales si on n’avait pas sous payé des petites mains, en France ou dans les pays émergents grâce aux délocalisations, ou si on n’avait pas spéculé, ce qui est une autre manière de voler.
Vous n’avez pas osé citer Tapie ? C’est une lacune dans votre panégyrique.
Vous n’avez pas cité non plus Rockefeller, issu d’une famille d’escrocs, et qui réduit le monde en esclavage.
Pas cité non plus Rothschild, qui doit sa fortune à une escroquerie le jour de la bataille de Waterloo.
Ces donations sont la bonne conscience des voleurs. Et même, en cherchant la petite bête, citer Bill Gates, cet eugéniste notoire au cerveau détraqué, pour sa générosité, alors que ses vaccins sont faits pour réduire la population mondiale de 15% (ce qu’il trouve insuffisant d’ailleurs), c’est faire preuve d’ignorance ou de désinformation.
Aussi riche que vous soyez, il est improbable que vous gagnez plus de trente fois le Smig : en quoi êtes-vous donc concerné par les propositions de Mélenchon ? Que feriez vous de mille ou dix mille smig ? Des donations ?
Partagez les fruits de vos talents et du travail de vos employés avec eux, et vous n’aurez rien à craindre de Mélenchon. Aussi compétent et travailleur que vous soyez, vous ne valez pas financièrement vingt fois plus que le plus petit des employés qui vous font vivre, même si vous avez l’impression que c’est le contraire. Peut-être qu’il ne serait rien sans vous, mais vous ne seriez rien sans lui. Songez-y.
