Tout à fait d’accord !
... et, par ailleurs, si, en attendant de trouver mieux, on accepte de s’accommoder du scrutin,
il devient indispensable de remarquer que le scrutin ( actuellement utilisé pour désigner des « Représentants » autant que pour légitimer des décisions par référendums ) ... n’est qu’une technique (et non pas un principe relevant d’une loi divine de « La Démocratie).
Or toute technique est perfectible et DOIT être constamment adaptée, si possible amendée au fur et à mesure de l’évolution de l’environnement.
A l’heure des moyens informatiques et de l’Internet, notre actuelle technique de légitimation par scrutin n’est-elle pas lamentablement archaïque ?
Sinon, pourquoi, dans les faits, et même dans les faits officiels, fait-on si systématiquement appel à des ’sondages’ ... dont la technique est si mal exposée si mal clarifiée, de façon officielle, aux yeux de chaque citoyen ?
Ceci ouvre la porte à de la propagande quasi-systématisée : l’homme public qui a vu l’homme qui a vu l’homme ... qui a vu l’ours, nous assure que »les Français veulent ça - c’est ce que dise ’les’ sondages « !!
Rappel , et appel à une action responsable :
- d’autre procédés sont imaginables pour discerner la »volonté générale« et trouver un consensus sur l’expression de la volonté du peuple : un brainstorming national sur cette question devient indispensable !
( pistes possibles :
- le »vote à eau" ,
- ou mieux : un cahier des doléances temps réel et permanent dont chaque point serait évalué en permanence par chaque citoyen ... à l’aide d’un curseur personnalisé associé à chaque doléance-proposition ... ( logiciel simple pouvant tourner sur téléphones/tablettes autant que sur ordi. )
- Un mix officialisé entre principe du scrutin et principe du sondage n’est pas à exclure aussi ...)
Pourquoi notre classe politique refuse-t-elle de prendre à bras le corps la responsabilité d’accompagner ce vrai débat qui s’impose, lui, de façon de plus en plus crue ? ( cf abstention grandissante ... )
Aurait-elle peur qu’un changement du système de légitimation ne l’écarte du poste de commandement ?