Mais cela semble laisser également de marbre toute une partie de nos concitoyens, qui s’imaginent surement « supérieurs » aux grecs et refusent de voir que nous prenons le même chemin ... et qui ne s’émeuvent pas non plus de la situation d’une fraction croissante des français qui sont passés de la pauvreté à la misère, survivent en partie grâce à l’aide alimentaire et crèveraient sans les minimas sociaux. Les poubelles pour la récupération alimentaire, c’est déjà tendance dans certains endroits ... mais à voir combien crachent sur les « assistés » et présumés fraudeurs que seraient les « pauvres », et comment ils lèchent le cul des riches parasites qui sont responsables de cette misère, il ne faudra pas compter sur la solidarité pour limiter les dégâts !
S’il s’agissait seulement de se battre contre l’oligarchie, ça ferait longtemps que le problème serait réglé ... malheureusement ce n’est pas le cas, c’est bien plus tendance de taper sur des bouc-émissaires et de réclamer de le faire en toute impunité en parant sa bassesse et servilité de vertu.
Le blog Greek Crisis
http://www.greekcrisis.fr/ permet de suivre ce qui se passe en Grèce au fil des jours ... et on ferait bien d’arrêter de croire que nous sommes à l’abri ici de ce qui se passe là-bas, mais on ne le fera pas.
Il n’y a qu’à voir que LE combat pour certain/es (qui se comptent quand même par centaines de milliers descendant dans la rue) se résume à empêcher les homosexuels de se marier, pour d’autres d’enfermer les musulmanes portant foulard dans leurs maisons au nom des droits de la femme (sic) ... La misère et toutes ses plaies ne sont visiblement pas un problème important nécessitant une réflexion et mobilisation collective pour imposer une autre politique, une autre société.
Une société sans conscience, sans âme, érigeant la perversité, l’hypocrisie et la perversité en norme, en valeur positive est une société dégénérée qui n’a aucun avenir ... malheureusement pour ceux/celles qui l’ont combattue, mais surtout pour les enfants présents et à venir qui n’y sont pour rien et sont/seront les premiers à en souffrir.