Dire les contradictions en terme d’analyse politique n’est pas faire une pomme de discorde. Au contraire, c’est en disant franchement les choses, en débattant que l’on peut construite une action commune.
Sur l’euro, vous ne pouvez pas m’accusez de ne pas me tenir au courant Alinea. J’ai suivi les dernières évolution du PG et du FdG. Par exemple, ici : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pour-une-politique-progressiste-il-133366 C’est un article du 6 avril.
La question de l’attitude des forces progressistes vis à vis de l’UE et de l’Euro est un question récurrente, tout comme la question de l’attitude vis à vis du gouvernement qui se posait déjà à l’époque de la gauche plus rien. Il faut constater une évolution positive du discours de Mélenchon et du PG, plus floue de la part du PC. Il n’y a pas de sectarisme dans ce débat. par exemple le M’PEP s’est associé à la campagne de Mélenchon, et le PRCF avait interpellé Mélenchon dans une lettre resté malheureusement sans réponse : http://www.initiative-communiste.fr/wordpress/?p=10476
Enfin, je constate que sur le fond, vous etes d’accord que pour mener une politique de gauche, on sera dans l’obligation de dézinguer l’euro. Alors pourquoi ne pas le dire ? Il en va de la crédibilité de l’alternative progressiste qui doit mobiliser nos concitoyens. Comment mobiliser pour une constituante alors que celle-ci n’aurait pas de pouvoir si l’on ne remet pas en cause à 100% une construction européenne qui piétine la souveraineté des peuples ?
C’est la même chose pour l’UE.
En tout cas, Alinéa merci de votre commentaire.