Je fais ici un copier-coller d’un commentaire que je viens de poster ailleurs.
Peut-être que ça ira dans le sens du dialogue entre Bur K et Fergus ?
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À l’échelle de notre civilisation :
Nos très lointains ancêtres avaient imaginé un chef idéal, bon comme un « père idéal », et l’avaient appelé Dieu. Ils étaient convaincus que Dieu existe, chacun affirmant « je crois en Dieu ».
Quand Dieu a quitté le monde imaginaire, il est mort.
À force de chercher le « bon chef idéal », pour remplacer Dieu, les enfants de la patrie ont fini par se sentir orphelins.
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Ce cycle se reproduit à l’échelle d’une vie :
L’enfant affirme : « je crois au père Noël ».
Plus tard, le père Noël quitte l’imaginaire de l’enfant qui dit alors : « je ne crois plus au père Noël ».
Plus tard encore, l’adolescent se rebelle contre son père : il est déçu de découvrir que son père n’est pas meilleur que les autres adultes.
Devenu adulte, il continue pourtant à chercher le père idéal qu’il avait imaginé quand il était enfant. Et chaque fois qu’il croit en avoir trouvé un, arrive toujours le moment de la déception.
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Qui sont les candidats au rôle de chef ?
Ils sont ceux qui ont compris que l’enfant qui sommeille dans le cœur des Hommes est toujours à la recherche du père symbolique que nos ancêtres lointains avaient appelé Dieu.
Le chef est finalement l’imposteur qui se fait passer pour Dieu.
Le 5 mai, les enfants de la patrie, orphelins, vont battre le pavé parisien à la recherche d’un père symbolique...
Allons enfants de la patrie,
Le jour de gloire est arrivé.
Contre-nous de la tyrannie,
L’étendard sanglant est levé.
[...]
Aux armes, citoyen !
[...]