excellent lien
a lire
une petite partie
" Il est significatif de lire, page 14 du rapport parlementaire
sur les sectes de décembre 1995 : « N’ayant pu nous
mettre d’accord sur le terme (...) nous nous en tiendrons, au risque de
froisser bien des susceptibilités, à retenir le sens commun que
l’opinion publique apporte à la notion ».
De l’aveu même de la présidente de l’UNADFI,
Mme Picard, ancien député de l’Eure :
« On ne peut définir ce qu’est une secte. Nous avons, en
accord avec l’ensemble des parlementaires qui travaillent sur le sujet,
décidé de dire qu’il ne faut pas la définir, parce que le
terme « secte » ou « dérive
sectaire » qui, en France, n’est pas définie juridiquement,
permettrait aux mouvements sectaires de sortir du cadre ».
Nous sommes là dans un arbitraire total !
Dès que l’on accole à un mouvement le sobriquet de
« secte » -certains parleront d’« étoile
jaune »- il n’existe plus de possibilité de s’exprimer !
Attaqué sans savoir pourquoi, on ne peut saisir une quelconque
instance ! Cette absence de définition juridique nous pose donc
d’énormes problèmes...
Force est de constater qu’aujourd’hui, après plus de
40 ans d’utilisation, l’absence de cette définition juridique au
profit d’un « sens commun de l’opinion publique »
entraîne un flou artistique, source d’arbitraire, condamné
à plusieurs reprises par l’Union européenne et le Bureau des
droits de l’homme de l’ONU, voire par le Congrès américain.
On finance à 97 % les associations antisectes sur
fonds publics -soit plus de 600 000 euros pour l’UNADFI- alors que la
Fondation Abbé Pierre ne perçoit que 2 % de financements
publics, et Médecins du Monde 10 % ! Pourquoi financer des
associations comme l’UNADFI, le Centre contre les manipulations mentales
(CCMM), les groupes d’étude des mouvements de pensée en vue de la
prévention de l’individu (GEMPPI), alors qu’on cherche encore
aujourd’hui où se situe le problème des sectes ?
Dérive il y a, oui, mais partout !
Selon M. Georges Fenech et la commission d’enquête
parlementaire sur « l’enfance volée » de 2006, entre
60 et 80 000 enfants seraient en danger dans les sectes. Certaines
statistiques évoquent même des chiffres plus
élevés ! Or, huit dossiers seulement au total sont en cours
d’instruction ! A qui veut-on faire peur ?
Ces associations sont financées à grand renfort
d’argent public ! Je suis horrifié en tant que citoyen : nous
sommes en crise, et on alloue des financements à la rumeur !