Mardi 12 février 2013 :
François Leclerc écrit :
"Une deuxième porte est en train d’être fermée, avec pour ferme intention de continuer à faire porter le poids de la crise bancaire sur des États sommés de réduire leurs déficits. Ernst & Young éclaire cette perspective en rendant publique une étude selon laquelle le montant des actifs douteux détenus par les banques de l’Union européenne a atteint 920 milliards d’euros fin 2012, en progression de 80 milliards d’euros sur l’année passée, prévoyant comme avenir pour ces actifs de se retrouver dans des bad banks, dont le poids financier reposera sur les États, peut-on rajouter."
http://www.pauljorion.com/blog/?p=50000
1- Première étape. Fin 2012, les banques privées de l’Union Européenne ont dans leurs livres 920 milliards d’euros d’actifs pourris.
2- Deuxième étape. A l’intérieur de chaque nation européenne, les banques privées refilent des milliards d’euros d’actifs pourris, d’obligations pourries, de créances irrécouvrables, de papier sans aucune valeur, ... à la banque centrale nationale.
3- Troisième étape. Ensuite, les banques centrales nationales refilent ces milliards d’euros d’actifs pourris à la Banque Centrale Européenne.
4- Quatrième étape. En échange, la Banque Centrale Européenne fournit des milliards d’euros « propres » aux banques centrales nationales.
5- Cinquième étape. Ensuite, les banques centrales nationales fournissent ces milliards d’euros « propres » aux banques privées. Par exemple, la Banque de France fournit des dizaines de milliards d’euros « propres » aux banques privées françaises.
6- Sixième étape. Avec ces dizaines de milliards d’euros « propres », les banques privées achètent les obligations d’Etat de leur nation. Par exemple, les banques privées françaises achètent des dizaines de milliards d’euros d’obligations de l’Etat français.
Conséquence :
- Les Etats européens du sud (France, Espagne, Italie, etc) sont contents. Leur taux d’emprunt s’effondre. POUR LE MOMENT, les Etats européens du sud parviennent à emprunter.
- Les banques privées françaises, espagnoles, italiennes, etc, sont contentes. Elles se sont débarrassées de dizaines de milliards d’euros d’actifs pourris. Par exemple, POUR LE MOMENT, les banques françaises ont réussi à éviter la faillite. POUR LE MOMENT, les banques françaises ne se sont pas effondrées.
- Les dirigeants de la BCE ne sont pas contents. La BCE est devenue une gigantesque fosse à merde. Mais POUR LE MOMENT, la zone euro n’a pas explosé.
- Les dirigeants politiques allemands ne sont pas contents.
Vendredi 19 avril 2013 :
Schäuble en faveur d’une action de la BCE pour réduire les liquidités.
Le ministre allemand des Finances verrait d’un bon oeil une action de la Banque centrale européenne (BCE) pour réduire les liquidités en circulation dans la zone euro, selon un entretien à WirtschaftsWoche, mais juge que cela est difficile dans la situation actuelle.
"Il y a beaucoup d’argent sur le marché, selon moi trop d’argent", a déclaré Wolfgang Schäuble dans un entretien au magazine allemand à paraître lundi, mais dont des extraits ont été publiés vendredi.
Donc "si la BCE essaie d’utiliser sa liberté d’action pour réduire un peu cette grande quantité de liquidités, je ne pourrais que le saluer", a-t-il ajouté.
Mais la liberté d’action est minime actuellement en raison de la crise qui frappe nombre de pays de la région, a-t-il aussi souligné. "Nous ne devons pas oublier en Allemagne que beaucoup de pays européens sont encore dans une situation de croissance précaire".
13/05 21:34 - alain-desert
Bonjour, Expliquez moi comment le créancier peut ne pas être lésé en cas de défaut ! (...)
07/05 20:35 - Peretz1
Il y a du vrai dans cet article.En particulier la notion de monnaie virtuelle. Cela a commencé (...)
30/04 07:38 - Denzo75018
Tout à une fin.pour les humains, les sociétés, le niveau de dette etc...ainsi va la vie (...)
29/04 14:42 - alain-desert
Pas facile de discerner quelle est la meilleurs stratégie pour un pays. Pour le Japon, (...)
28/04 17:01 - Marc Chinal
28/04 07:55 - Denzo75018
La grande différence entre le Japon et la France est que la dette du Japon est une dette (...)
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