La subjectivité de l’analyse de Bronner apparaît ici dans toute sa splendeur puisque seuls les arguments du Mouvement pour la vérité sont un « mille-feuille », et pas le mille-feuille de réponses émanant des debunkers, dont chacun constate qu’ils répondent point par point au premier mille-feuille, donc font eux-mêmes un mille-feuille. Si vous avancez 100 arguments touchant n domaines scientifiques différents et que Bronner n’est pas d’accord avec vous, vous êtes en train de manipuler sournoisement l’opinion en jouant de l’effet « mille-feuille » ; tandis que si Bronner est d’accord avec vous, c’est alors simplement la vérité qui s’énonce (par le mille-feuille qui n’est pas un mille-feuille, vous me suivez).
Cela nous rappelle l’échelle des inculpés de Tarnac, ustensile banal dans les maisons de campagne, devenue « matériel d’escalade » dans le compte-rendu des policiers.
Pour ma part je note avec amusement que France Inter, tout en traitant les sceptiques du 11-Septembre comme des farfelus,
alimente le scepticisme en ne donnant la parole qu’à une seule des parties et en évitant d’aborder les faits, puisque l’angle retenu est sociologique uniquement. France Inter renforce ainsi l’impression, largement répandue dans l’opinion publique, qu’il existe un consensus dans la profession de journaliste pour exclure les uns et les autres (les faits du 11/9 et la controverse). Triste démocratie incapable d’organiser un simple débat, que le collectif (devenu association) ReOpen911 demande pourtant depuis 6 ans. J’en profite pour rendre hommage à la radio (alternative) Ici & Maintenant, sur laquelle un tel débat a eu lieu,
remarquable qui plus est, preuve que la démocratie nous autorise encore à prêcher dans le désert.
J’oubliais : Bronner ne connaît manifestement pas le concept de
debunking de debunking et a raté le fait que les arguments des debunkers ont eux-mêmes été réfutés. Quelques erreurs sur des points secondaires ont certes été trouvées dans nos arguments mais elles ont été corrigées (par exemple la comparaison avec l’effondrement partiel de la tour Windsor à Madrid, cette tour étant mixte acier-béton et n’étant pas comparable au WTC, 100% acier, ou encore le trou au rez-de-chaussée du Pentagone, effectivement plus large qu’au premier étage). Ces quelques erreurs ne remettent pas en cause l’essentiel de notre travail. Si les grands médias (
Joffrin, etc.) ne faisaient que des erreurs de cette nature, nous serions sauvés.