une dépêche de presse : « Le gouvernement de Mariano Rajoy
a autorisé les USA à déployer sur le territoire espagnol une force
d’intervention rapide, en prévision d’un chaos généralisé prévu en
Algérie. A la base de Moron de la Frontera située dans la province de
Séville en Andalousie se déploieront dans les jours qui viennent un
demi-millier d’éléments des forces spéciales, relevant du corps des
Marines de l’US Navy, ainsi que 8 avions militaires américains. Cette
force d’appoint américaine sera investie de la mission d’intervenir en
Algérie où les prémices d’un chaos généralisé se font de plus en plus
précises, notamment dans le sud du pays et à l’approche des
présidentielles par lesquelles l’actuel président, Abdelaziz Bouteflika,
compte s’éterniser au pouvoir en se confectionnant un scrutin le
faisant succéder une 4e fois à
lui-même. Selon le journal londonien, Al Quds Al Arabi qui a rapporté
cette information, la décision espagnole d’autoriser les USA à déployer
leurs forces s’est prise inhabituellement vite. En effet, quelques jours
ont suffi à Mariano Rajoy pour transmettre son feu vert à Washington
pour dépêcher ses forces et ses avions témoignant ainsi par sa hâte de
l’imminence du danger couvant en Algérie, le régime pouvant tomber en
désuétude à tout moment. »
Ainsi donc, l’impérialisme US procède à des préparatifs
d’intervention en Algérie. A cet effet, une nouvelle fois, il fabrique
de toutes pièces un scénario pour « justifier » une intervention
militaire imminente, et cela au nom de « la démocratie » et de la lutte
contre « le chaos ». La véritable raison n’est-elle pas le refus de
l’Algérie de faire participer son armée nationale à la guerre de
l’impérialisme français au Mali et de la financer ? La véritable raison
n’est-elle pas à chercher d’abord dans le refus légitime de l’Algérie de
céder aux exigences des multinationales, en préservant un contrôle
majoritaire de l’Etat sur le gaz et le pétrole ? La véritable raison
n’est-elle pas le refus ferme et clair de l’Etat algérien de toute
ingérence, qu’il s’agisse de l’ingérence étrangère dans la politique
intérieure du pays ou d’une ingérence algérienne à l’extérieur ?
La menace qui se précipite contre la nation algérienne est d’une
gravité majeure. Elle porte en elle la dislocation totale de la région.