La note [8] de l’article vient en confirmation de mon intuition de 22:16 : l’enquête de Bronner a été superficielle. Bronner n’a pas creusé suffisamment pour voir que les sources auxquelles il s’est rallié, ont été réfutées : Dasquié et Guisnel (
ici), Phile Mole (
ici) et l’AFIS (
ici).
Dans ses
échanges avec ReOpen911, Bronner reprend l’argument de l’acier fondu. Or, Bronner est ici victime de la double méprise de Phil Mole : d’abord, le Mouvement pour la vérité n’a jamais prétendu que le kérosène avait fait fondre l’acier ; d’autre part, Phil Mole (et Bronner) ratent l’essentiel, à savoir
qu’il y avait de l’acier fondu, la question restant de savoir ce qui a pu le faire fondre, puisque ce ne pouvait pas être le kérosène. Les preuves de la présence d’acier fondu sont nombreuses : 1. la
fontaine de métal fondu, 2. les très nombreuses
gouttelettes de fer fondu retrouvées dans la poussière, et 3.
l’analyse de l’acier par la FEMA. Concernant la fontaine, le NIST prétend qu’il s’agit d’aluminium mais celui-ci est gris argenté, et non jaune (la fontaine est jaune). La présence des gouttelettes est confirmée par plusieurs études,
émanant ou
non du Mouvement pour la vérité (pour une fois, tout le monde est d’accord). Le NIST s’est abstenu de se pencher sur ces anomalies.
Concernant l’AFIS, Bronner semble faire référence au hors-série de “Science et pseudo-sciences” de juin 2011 (98 pages tout de même), réunissant des experts français de premier niveau, susceptibles d’impressionner le néophyte et de l’emporter par la seule influence de leur autorité. Or, ce dossier commet la même erreur que le NIST : il raisonne à sens unique. Seule l’hypothèse du feu y est envisagée. Lorsque, par miracle, la thèse de la démolition contrôlée est enfin envisagée, sur quelques pages, l’expert, Jean-Pierre Muzeau, a le culot de dire que l’effondrement de la tour 7 ressemble
« un peu » à une démolition contrôlée. Nous ne saurons pas en quoi elle en diffère et Muzeau prouve ici surtout qu’il n’a pas vraiment regardé les images.
Résumons : Jérôme Quirant, grand pourfendeur du Mouvement pour la vérité devant l’éternel, et adepte du raisonnement à sens unique, présente de façon biaisée le dossier à des experts français en vue de constituer un dossier destiné à contrer le Mouvement. Le dossier tombe sous les yeux de Bronner, qui ne décèle rien et s’en satisfait. Les uns et les autres tentent de préserver leur idée des hautes valeurs morales de nos dirigeants. Est-ce ainsi que les croyances perdurent ?