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Commentaire de Richard Schneider

sur La République démocratique sociale et universelle de Victor Hugo


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Richard Schneider Richard Schneider 1er mai 2013 20:04

Bonjour l’auteur,

J’ai apprécié votre présentation du livre de Pascal Melka.

Toute l’analyse concernant l’évolution politique et sociale de Hugo me semble pertinente. En revanche, je suis en accord avec vous, il apparaît assez hasardeux de l’interviewer post-mortem sur des faits survenus bien après sa mort. 

Je ne crois pas qu’il aurait approuvé la révolution bolchévique : il n’a pas été un fervent admirateur de la Commune. De Bruxelles, il écrit le 9 avril 1871 de Bruxelles  : « (...) cette Commune est aussi idiote que l’Assemblée est féroce. Des deux côtés, folie".  Le 25 mai : « Fait monstrueux : ils ont mis le feu à Paris. On vient jusqu’en Belgique chercher des pompiers ». Mais, et contrairement à la plupart des écrivains de l’époque (Sand, Flaubert, France et même Zola), devant la répression, le cœur du patriarche s’émeut. Il demande asile pour les premiers réfugiés de «  la réunion dite Commune, que Paris a fort peu élue et que, pour ma part, je n’ai jamais approuvée  ». Le gouvernement belge refuse et expulse le grand homme, qui ne rentre que fin septembre à Paris. Dès lors, il mettra tout son poids dans la balance pour réclamer une amnistie, qui ne sera totale qu’en 1880.

À mon avis, classer Hugo parmi les marxistes-léninistes est un non-sens. Il a été un grand humaniste, un républicain convaincu qui a cru au Progrès dans la Justice. Toute son œuvre en témoigne. 

Bonne fin d’après-midi.


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