Bruxelles, le vrai pouvoir
Vidéo. Extraits : ’’Trois scènes spectaculaires incitent à penser que, pour paraphraser le titre du film, le vrai pouvoir est à Bruxelles.
- La
première a lieu à Paris, à l’Assemblée nationale. La Luxembourgeoise
Viviane Reding, vice-présidente de la Commission, est reçue par des
parlementaires français. Sur le ton de l’évidence, elle leur assène :
« Il faut lentement mais sûrement comprendre qu’il n’y a plus de
politiques intérieures nationales. Il n’y a plus que des politiques
européennes partagées dans une souveraineté commune. »’’
- ’’ La deuxième scène se passe dans les bureaux de la Commission, à Bruxelles. Bruno
Le Roux, le président du groupe parlementaire socialiste à l’Assemblée
nationale, est reçu par Joaquín Almunia, commissaire à la Concurrence.
Le Roux vient expliquer que Paris veut pouvoir aider ses entreprises en
difficulté. Impossible, lui répond le commissaire espagnol. Si certaines
entreprises françaises en sont là, c’est dû à leur manque de
compétitivité sur les marchés étrangers. Une aide de l’Etat français
équivaudrait à fausser la concurrence. Comment mieux dire que le libéralisme économique prime désormais le volontarisme politique ?’’
- La troisième scène est la plus choquante, diront ceux qui croient encore à la politique et au rôle de l’Etat. Elle
se déroule elle aussi à Bruxelles, dans les bureaux de la Commission.
Ce sont des experts qui vivent dans leurs bureaux, loin des réalités du
terrain. Ils sont une quinzaine chargés de scruter jour après jour
l’économie française. Ils surveillent, conseillent, suggèrent. Comme
onze autres Etats de l’Union, la France, jugée mauvaise élève, est
l’objet de leur attention toute particulière. L’un deux, un Français de
32 ans, brillant technocrate, explique froidement que, en 2012, ses
collègues et lui-même ont fait cinq recommandations pour aider la France
à sortir de la crise. Leur diagnostic met notamment en lumière la trop
grande protection des salariés quand les entreprises veulent débaucher,
et la nécessité de réduire les allocations des chômeurs ! Si leurs
recommandations sont suivies par la Commission et si la France
n’obtempère pas, elle risque une amende de quatre millions d’euros.
Comment mieux dire que désormais notre pays est sous surveillance ?’’
Sur la polémique : est-ce Bruxelles, ou Washington qui mène la danse ? Je dirai les deux mon colonel, puisque l’un comme l’autre travaillent pour la même oligarchie qui réside de part et d’autre de l’Atlantique et partout dans le monde.
C’est le néo-jesuispartout !