Je sais, je m’intéresse trop aux faits... vu que je vote des lois dans mon pays j’y suis pratiquement obligé... (Est-ce la Chine où la Russie qui fera en premier le libre échange ? Les USA sont en arrière plan vu leurs injustices face a une démocratie, l’UE quand a elle reste aveugle et vous devrez supporté cela dans pas longtemps... tellement soumis au dictat !)
01.05.13
La tentative d’assassinat du premier ministre
syrien et le tir de missiles en direction d’un avion de ligne russe
alors qu’il traversait le ciel syrien semblent avoir radicalisé les
positions :
selon Al Nahar, le tir de deux missiles en direction d’un avion de
ligne russe avec 200 passagers à bord dans le ciel syrien a poussé les
présidents russe et américain à entrer immédiatement en contact et à
s’échanger avertissements et mises en gardes ! " Poutine a rappelé à
Obama que Moscou prenait très au sérieux l’attaque contre l’avion civil
russe et ferait tout pour saisir toutes les dimensions de cette affaire
". S’en est suivi la mise en garde de Lavrov qui a annoncé que les USA
ne pouvaient pas déclencher une guerre contre la Syrie sous prétexte de
l’usage par Damas d’armes chimiques. " Nous ne permettrons pas que le
scénario irakien s’applique à la Syrie". L’avertissement a été tout de
suite pris au sérieux par la France et la Grande-Bretagne, qui, en
pratiquant un virage de 180 degrés, ont affirmé n’avoir aucune preuve
« fiable » sur l’usage par Damas d’armes chimiques. En fait, Londres et
Paris se sont distancés d’Israël, Israël qui confirme l’utilisation de
la substance chimique par Damas en étayant cette allégation de
soi-disant documents qu’il aurait transmis aux services de sécurité
intérieur des Etats-Unis. Au cours de leur contact téléphonique, Obama
et Poutine sont tombés d’accord sur la nécessité de résoudre la crise
syrienne par voie négociée et ne jamais se diriger vers une option
militaire. Mais Obama a saisi l’occasion pour rappeler à Poutine qu’il
est inquiet de l’usage possible de l’arme chimique par la Syrie et du
fait que ces armes tombent entre les mains des extrémistes. Il a dit
vouloir rencontrer Poutine à l’occasion du prochain sommet du G20 en
Russie et demandé à ce que les deux parties préservent leurs contacts.
Poutine n’a pourtant pas se laisser fléchir par ces assauts d’amabilités
et aurait répondu : cette affaire de l’avion russe visé par les
missiles nous inquiète. Ne plaisantez pas avec nous sous prétexte de la
Syrie, Monsieur " !