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Commentaire de Rensk

sur SARIN, La nouvelle ADM du pauvre : Un remake de l'invasion de l'Irak ?


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Rensk Rensk 2 mai 2013 16:28

Je sais, je m’intéresse trop aux faits... vu que je vote des lois dans mon pays j’y suis pratiquement obligé... (Est-ce la Chine où la Russie qui fera en premier le libre échange ? Les USA sont en arrière plan vu leurs injustices face a une démocratie, l’UE quand a elle reste aveugle et vous devrez supporté cela dans pas longtemps... tellement soumis au dictat !)

01.05.13
La tentative d’assassinat du premier ministre syrien et le tir de missiles en direction d’un avion de ligne russe alors qu’il traversait le ciel syrien semblent avoir radicalisé les positions :

selon Al Nahar, le tir de deux missiles en direction d’un avion de ligne russe avec 200 passagers à bord dans le ciel syrien a poussé les présidents russe et américain à entrer immédiatement en contact et à s’échanger avertissements et mises en gardes ! " Poutine a rappelé à Obama que Moscou prenait très au sérieux l’attaque contre l’avion civil russe et ferait tout pour saisir toutes les dimensions de cette affaire ". S’en est suivi la mise en garde de Lavrov qui a annoncé que les USA ne pouvaient pas déclencher une guerre contre la Syrie sous prétexte de l’usage par Damas d’armes chimiques. " Nous ne permettrons pas que le scénario irakien s’applique à la Syrie". L’avertissement a été tout de suite pris au sérieux par la France et la Grande-Bretagne, qui, en pratiquant un virage de 180 degrés, ont affirmé n’avoir aucune preuve « fiable » sur l’usage par Damas d’armes chimiques. En fait, Londres et Paris se sont distancés d’Israël, Israël qui confirme l’utilisation de la substance chimique par Damas en étayant cette allégation de soi-disant documents qu’il aurait transmis aux services de sécurité intérieur des Etats-Unis. Au cours de leur contact téléphonique, Obama et Poutine sont tombés d’accord sur la nécessité de résoudre la crise syrienne par voie négociée et ne jamais se diriger vers une option militaire. Mais Obama a saisi l’occasion pour rappeler à Poutine qu’il est inquiet de l’usage possible de l’arme chimique par la Syrie et du fait que ces armes tombent entre les mains des extrémistes. Il a dit vouloir rencontrer Poutine à l’occasion du prochain sommet du G20 en Russie et demandé à ce que les deux parties préservent leurs contacts. Poutine n’a pourtant pas se laisser fléchir par ces assauts d’amabilités et aurait répondu : cette affaire de l’avion russe visé par les missiles nous inquiète. Ne plaisantez pas avec nous sous prétexte de la Syrie, Monsieur " !

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