Bonsoir Papybom,
« Qu’importe
l’appellation », dîtes-vous ?
Que nenni ! Et c’est bien là
une grande part du problème. Avez-vous déjà entendu parler de la novlang et de
son principe directeur, celui de sa pensée originelle ?
À vous lire, j’ai
bien peur que non, autrement, jamais, au grand jamais vous n’auriez émis une
telle affirmation. Nous sommes bien plus esclaves des mots et de ce qu’ils
représentent que ce que l’on a coutume de croire… Et ce, pour notre plus grand
malheur. La manipulation des mots et des concepts contribue à l’enfermement
dans lequel les « chefaillons » que sont devenus nos « représentants »
tentent de nous confiner. Elle est même devenue aujourd’hui le principal moteur
de notre mise en esclavage qui nous entraine vers un totalitarisme « rampant »
(ou « mou »).
L’auteur a très bien introduit son sujet en rappelant
que le terme démocratie suivi d’un adjectif « correspond
à un détournement du langage pour désigner une pseudodémocratie, démontrant les
tromperies auxquelles se sont livrés les candidats au pouvoir pour maintenir
les peuples dans la soumission ». Mais ceci peut également s’appliquer
au terme de « chef » employé dans son questionnement.
La question de
ce sujet pourrait tout aussi bien être : « de quels représentants pour quel mode de gouvernance les
français ont-ils besoin ? »
Ce qui nécessiterait de définir clairement
quels sont les différents types de « chefs » correspondent le mieux aux
différentes formes de gouvernement auxquels nous aspirons, et ce afin que nous
puissions choisir en toute connaissance de cause alors que ce qui nous est
actuellement proposé, n’est qu’un simulacre de démocratie dont les « chefs »
jouent dans une immense pièce de théâtre et profite de la confusion qui en
découle pour s’en mettre plein les « fouilles ».
Cordialement,