Bonsoir Aristide,
J’étais en train de consulter ma
boîte mail lorsque votre message m’est apparu. J’y réponds donc dans la foulée.
Mais tout d’abord merci pour le lien vers cet ancien article qui, malgré mes
recherches, m’avait échappé.
Merci également de préciser que je ne tente, au
travers de mes articles et pour l’heure, que d’élaborer une synthèse de ce que
nous connaissons de ce trouble de la personnalité que vous faîtes bien de
situer au niveau d’une défense intrapsychique, car en tant que synthèse, ces exposés ne sauraient en aucune manière se substituer à la lecture des sources,
ce que vous précisez fort judicieusement. C’est d’ailleurs ce qui m’a conduit à
parler différemment de cette notion dans mes deux premiers articles qui
évoquaient le mouvement pervers narcissique, la pensée perverse et les noyaux
pervers. Ce dont personne, professionnel et/ou journaliste qui se sont saisis
de ce concept, ne parle.
Je ne sais si vous avez pu lire la suite de ces
quelques billets, mais j’ai également rédigé deux autres articles (ici et là) dont
nous ne pourrions faire l’économie pour comprendre ce qu’implique ce système
défensif de la psyché particulièrement nocif sur les individus et les groupes.
Il me reste encore bien d’autres aspects de cette problématique à synthétiser
avant de proposer des éléments d’informations qui envisagent ce champ d’investigation
sous un nouvel angle, plus large tout en étant plus précis. C’est donc bien
tout un programme comme je le dis souvent.
Quant à la position de s’opposer
sans argumenter tout en adoptant des techniques oratoires que l’on dénigre par
ailleurs, laisse présager bien des dérives, mais dont la finalité reste tout de
même fort instructive. Je les prends donc pour ce qu’elles sont et ne me dérangent
pas tant que cela. Au contraire, aurais-je même tendance à dire. 
Cordialement