salut Olivier, c’est vrai que là le poids de certains préjugés est énorme, c’est qu’il y a l’atrocité de cet « être suprême », bien pire que toutes les bondieuseries imaginables, qui plane alentours...
bref, sur le parallèle proposé, je placerais la ligne de partage autrement, je sais pas... je me souviens dernièrement, en rematant un film de debord (in girum), images des années 30, de paris, quelle énergie ! je parle pas des images accélérées, non... vraiment d’autres jeux de jambes les mecs, les meufs, tout, fous ! et le commentaire de debord : « c’était un peuple qui ne se payait pas d’images... » - il a encore tout dit...
or là, à quoi nous avons affaire ?
robespierre est un post-révolutionnaire,
à mélenchon il ne manque que la révolution, et il est pathétique qu’il doive les bouger, comme si le peuple, plus ou moins aussi miséreux au fond, comme vos chiffres le frisent, comme si ce peuple... non pas avait la flemme non, mais n’avait plus conscience de ... la facilité du pouvoir ! à portée de main peut-être.
quant à l’hypothèse JLM version corée du nord, c’est grotesque, loufoque quoi.
l’ennui avec lui, et quels que soient les scintillements passagers de médiapart Olivier, c’est qu’il est pas clair :
tout tend à prouver que le centre french part en couille pour longtemps, l’UMP c’est un souvenir sans sarco, et son retour est très problématique, le PS va se noyer de lui-même, il suffit pour ça de laisser François aux commandes, on obtient un match 2017 aux extrêmes, car rien n’est plus difficile et lent à construire qu’un centre (souvenons-nous radicaux, UDF etc.) contrairement aux extrêmes où, en gros, en dix ans c’est joué ;
bref 2017, je mets 10.000 euros que c’est le match marine-JLM avec résultat certain = JLM...
donc à quoi il joue avec ses histoires de premier ministre là ? et pourquoi nous faire marcher en attendant ? à moins que ce soit pas « en attendant » ? pas clair tout ça, pas clair...
bref, quelque soient les vertus du cowboy, on ne parle pas de corde dans la maison d’une pendue, mais l’égérie de service et de passage pourra ptet nous prêter sa lanterne, car ces questions valent leur pesant d’or élyséen, et peu sont encore dupes de cette géographie qui, jour après jour, se dessine en plus clair que la veille...