Encore un très bon article Olivier merci, seul bémol, la comparaison avec le camarade, qui a mon sens, n’a pas encore dévoilé toutes les facettes multiples et contradictoire de sa vrai identité politique. J’ai tendance a me méfier de ceux qui me disent ce que j’ai envie d’entendre, galvaniser par la complaisance, voila la meilleure arme des esclavagistes droitdel’hommeiste (les libéraux, bel exercice de novlangue n’est ce pas ?). Pour en revenir au sujet, c’est un fait, tous ceux qui ont proposé des sociétés ou il était possible de jouir de tout sans forcement posséder sont devenue les ennemis du monde et du capital. Dos au mur, coincé face à l’ignorance et l’incrédulité de ceux qu’ils voulaient protéger, ils sont devenues autoritaire et ont choisi, le cœur meurtri j’imagine (excepté Staline vous en conviendrez), de casser les œufs pour réaliser l’omelette, la fameuse :« liberté, égalité, fraternité ou la mort ». Mais dans cette fuite en avant ( pour la peine je ferais un comparaison avec le comportement actuel de la commission), accoutumé a cette violence « nécessaire », ils sont devenues identiques, dans leur comportement, au despotes qu’ils voulaient destituer.
Bien que je ne sois pas fan de M. Onfray, il a écrit un article très intéressant ou il présente les différences entre un révolutionnaire et un révolté. Le Révolutionnaire est violent, il est prêt a tout pour destituer celui qu’il estime être un rempart a son bienêtre, il ira même jusqu’à se montrer plus violent que ses bourreaux pour devenir un tyran. Il tentera de parvenir a ses fins par n’importe quel moyens, république, démocratie, empire, monarchie, théocratie, tous les moyens seront bon pour faire triompher sa caste. Le Révolté croient en ses institutions, observateur avisé, ils sait qu’elles sont entre de mauvaise main. C’est pour cela que même si il se montre violent, il ne tentera pas de présenter ses opposants comme des ennemis de l’intérieur, il leur tendra la main car il est démocrate (partisan de l’ostracisme bien sur pour chasser ses anciens concitoyens les plus corrompus), acceptera le compromis et construira le lendemain avec eux.