concernant les dérives de l’esprit mutualiste : Le problème principalement du au fait que tenter d’appliquer une éthique humaniste et généreuse dans un monde ou l’individualisme règne en roi est malheureusement une tâche utopique. Ce sont les mentalités qui doivent en amont être transformées. Cela aussi relève de l’utopie, alors dans un tel monde le pragmatisme s’impose à court terme, ce pragmatisme pour les organismes mutualistes est de pratiquer les méthodes assurancielles du privé. C’est de créer des filales relevant du code des assurances pour contourner le code de la mutualité, c’est, comme le fait la MGEN depuis des années, violer ce code à chaque instant en étant certaine de bénéficier d’une totale impunité, Condannations ? qu’importe, on joue la montre et pendant ce temps le gouvernement, les députés, presque tous anciens dirigeants mutualistes, parfois condamnés pour détournements de fonds au profit de partis politiques (affaires MGEN et MNEF des années 80/90) ont en tête de faire modifier la loi pour l’adapter aux intérêts de ces organismes (LPP296).
La dérive est claire : l’esprit mutualiste est que chacun cotise en fonction de ses moyens pour que l’ensemble puisse bénéficier de la « mutualisation » des fonds perçus. Aujourd’hui, les organismes complémentaires cherchent à atirer les adhérents/clients par la promesse de rentabiliser leurs cotisation dans un esprit totalement individualiste. Amaguiz (groupama, issu du mouvement coopératif) qui ne cotise que pour ce qui est connu comme risque probable, France Mutuelle qui rembourse une part inutilisé à l’adhérent lui même alors que l’esprit mutualiste (et le code de la mutualité) voudrait que l’ensemble des cotisation suivantes diminuent, tous les adhérents devant en profiter.
Alors il n’est pas surprenant que les bénéficiaires des contrats soient maintenant désireux de « rentabiliser » les sommes investies et que de ce fait les dépenses de santé subissent un croissance inutile dans certains domaines.