Votre analyse montre une incompréhension assez radicale entre Pouvoir et Incarnation (voire la représentation) de ce Pouvoir.
Vous arrêtez votre analyse sur la représentation bref ce qui aujourd’hui est plus ou moins géré par les communicants de service et que l’on peut labéliser par storytelling. Le résultat est une analyse du quinquenat Sarko par le petit bout de la lorgnette le tout sur fond d’exageration (car nous faire croire qu’avec Sarko la liberté de la presse est en danger ou les immigrés mal traités... là il faut arrêter le délire voire le crétinisme. Pour prendre le cas de l’immigration il n’y a jamais eu autant d’immigrés rentrant en France que pendant Sarko. Ou dans un autre style reprendre le casse toi pov con balancé à un crétin qui ne voulait pas lui serré la main).
Par contre votre papier ne fait pas mention de choses beaucoup plus fondamentales (peut être pas pour vous) :
1/ Traité de Lisbonne validé par le Congré (puisque les Français avaient voté NON)
2/ Intégration de l’OTAN
3/ Désintégration de la Lybie
4/ Mise en place du TSCG
5/ Un suivisme totalement assumé de la politique extérieure US
6/ (en tant que ministre du Budget) revente de 400 tonnes d’or
...
Au delà de ça, il faut bien comprendre que ni l’Excité, ni Mou Président (ou Flanby ou Capitaine de pédalo c’est comme vous voulez), ni l’un ni lautre n’ont plus le moindre Pouvoir aujourd’hui. Vu que depuis plus de 20 ans, la France a transféré la quasi totalité de sa souveraineté à l’UE (L’état français ne peut plus battre monnaie, sa justice est supplantée par celle de l’UE, 80% des lois sont produites par l’UE... etc)
Pour résumer Christian Salmon (chercheur au CNRS auteur de plusieurs bouquins sur le Storytelling) dans l’emission Du Grain à Moudre de France Culture « Y a-t-il des traces de sarkozysme dans le hollandisme ? » du 6 mai (ici http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4618742) :
- D’un coté nous avons des personnes élues qui incarnent le pouvoir mais sans Pouvoir (président Français, premier ministre anglais... etc)
- De l’autre nous avons un Pouvoir (l’UE) sans visage (sans incarnation) qui donne la marche à suivre et impose par exemple de pomper les comptes bancaires des chypriotes.
Pour toutes ces raisons, votre article, par son coté outrancier et par son analyse critique assez minimaliste, tape à coté voire est assez ridicule.
Pour les mêmes raisons, on comprend assez simplement que Merluchon nous balance des bobards sur l’Euro et l’UE. Vouloir nous faire croire qu’il peut changer le système de l’intérieur est juste une grosse foutaise vu que structurellement il n’en a pas les moyens.