Je crois que justement, le message que je souhaitais véhiculer était l’absence de jalousie et d’envie par rapport au modèle Allemand. Vous souhaitez qu’on imite (ce qui est déjà le cas) un modèle ultra libéral alors que les Français constatent que ça ne fonctionne pas et pour les plus érudits d’entre eux sur l’économie, le rejettent ?

Faites le bilan des emplois industriels perdus, du gaspillage monstrueux de pétrole généré et d’une classe ultra riche qui vampirise une classe moyenne rentrant peu à peu dans l’extrême pauvreté.

Entre Sully, Colbert, Necker, De Gaulle et bien d’autres, la France a toujours été dans son histoire un Etat centralisateur privilégiant la régulation économique, souvent en réponse à la paupérisation et l’endettement généré par des cliques de libéraux.

L’Allemagne qui dans son histoire était au départ une pluralité de micro-Etats princiers s’est fédérée sous Bismark en un seul pays. Mais son système fédéral est lié à plus de 2000 ans d’histoire où les Germains et les Prussiens n’ont fonctionné qu’en un système éclaté.

La France de son côté a toujours été un pays avec un pouvoir central fort, que ce soit sous la Monarchie, ou sous la République Jacobine.

L’Allemagne a eu sa révolution Luthérienne et libérale, tandis que les Français considèrent l’Etat comme le protecteur de leur bien être social depuis bien avant la Révolution Française.

Je n’ai contrairement à vous pas le désir d’imiter les Allemands, car nous avons absolument pas les mêmes points de vue culturels sur le fonctionnement de l’Etat et la régulation de l’économie. Et c’est justement en niant ce que nous sommes du fait que notre universalisme à la Française, est transformé en vue mondialiste à l’anglo-saxone par quelques traîtres qui se succèdent au pouvoir depuis 40 ans, que nous générons du mal être social.

Enfin, je ne me sens aucunement représenté par Marine Le Pen. Je suis farouchement hostile à la peine de mort, à la morale chrétienne sur certains sujets et aux piques islamophobes que l’on peut entendre au Front National. Et je ne suis pas le seul europhobe à penser ainsi, nous sommes très nombreux à vouloir par exemple quitter l’U.E pour assainir et entreprendre une politique de planification écologique.

Et en terme de propagande, pardonnez moi, mais « les assimilés UPR » (je ne suis pas adhérent de ce parti politique), sont totalement écrasés par les européïstes et les libéraux. Vous êtes sans doute hostile à la liberté d’expression, pour ma part, je n’ai rien contre le fait que des européïstes et des libéraux que je combats puissent s’exprimer. En revanche, j’apprécierais de l’équité sur le temps de parole et la présence dans les médias.

Démontrez moi que UPR & Cie sont omniprésents dans les médias de masse et nous pourrons parler d’un régime de propagande. Actuellement, la propagande réelle n’est pas du côté des europhobes. Ce qui vous chagrine, c’est que si vous êtes europhile, vous constatez à quel point une dissidence plutôt sérieuse sur ces sujets, est en train d’exploser dans les médias alternatifs, les réseaux sociaux, mais aussi dans la rue puisque quand les militants tractent et font de la pédagogie, de mon côté avec beaucoup d’autres non encartés, nous travaillons à produire des conférences dans les cafés, à créer des médias locaux ou instituer d’autres outils de communication, pour ne pas dire de révolte.

L’U.E est un U.R.S.S qui n’explosera pas par le biais d’une élection réussie d’un parti europhobe en France (peut être en Allemagne remarque avec l’AfD), mais bien par un rejet de plus en plus massif de la population grâce au travail de pédagogie d’une dissidence très active sur le terrain et sur internet.