La CGT, FO et le FSU qui sont des syndicats politisés qui prônent le collectivisme, vous font croire à cette mythologie.
La mythologie syndicaliste française veut que le « progrès social » ne soit possible que par le combat violent ou la grève générale, une logique marxiste.
Cette vision belliqueuse des relations sociales est fausse pour plusieurs raisons : d’une part, la majorité des changements de législation que l’on classe généralement comme « acquis sociaux » ont été obtenus sans la moindre grève mais par la négociation ou, très souvent, par des législations votées spontanément par des hommes politiques libéraux.
En outre, nombre de ces législations n’ont fait qu’entériner une évolution déjà présente sur le marché du travail, n’apportant donc rien de plus.
La théorie selon laquelle « les « luttes », les grèves, les occupations d’usines auraient permis le progrès social. »est une vaste chimère.
Quelques exemples concrets montrent le contraire :
-La première limitation du travail des enfants a été décidée en 1841 par le libéral François Guizot, premier ministre pendant la Monarchie de Juillet.
L’abolition du délit de coalition par le député libéral Émile Ollivier et donc la libéralisation du droit des syndicalisme.
La recherche de l’affrontement et le refus de tout compromis est une utopie marxiste que ces compromis ne réaliseraient pas dans son intégralité. Par exemple certains socialistes comme Jules Guesde se sont opposés aux progrès sociaux défendus par des libéraux. Les socialistes considéraient ces mesures comme une tentative de division des ouvriers…
Les conflits permanents et leurs maigres fruits empêchent une négociation pacifiée, les résultats sans doute meilleurs pour tous.
Les syndicalistes révolutionnaires sont responsables d’avoir par leur intransigeance empêché l’amélioration des conditions des ouvriers, au XIXe siècle et les améliorations sont bien davantage le fruit de législations d’hommes politiques libéraux.
La CGT c’est opposé au projet Doumergue de mise en place de conventions collectives, arguant que « les lois des conventions collectives, ont pour objet d’entraver le développement du syndicalisme et d’étrangler le droit de grève ».
«
Un grand mythe, les acquis sociaux sont un gain net pour les travailleurs »
Un grand nombre d’acquis sociaux imposés par la loi ou par la menace syndicale sont en fait une illusion et une imposture politique, car ils sont payés directement par ceux auxquels ils sont censés bénéficier !
On ne peut violer les lois de l’économie par le seul fait ou la seule « volonté » politique. Ainsi le passage aux 35 heures de travail hebdomadaire (à salaire égal) a eu pour effet une stagnation des salaires et une aggravation du chômage.
De même, porter la retraite à 60 ans au lieu de 65 ans n’est qu’une mesure symbolique, car ce qui compte est le nombre de trimestres de cotisation, et le montant de la pension qu’on peut en attendre.
Enfin, la « santé gratuite » a en réalité, pour celui qui en « bénéficie », un coût très élevé caché dans les cotisations sociales qu’on lui prélève.
De même, une augmentation de salaire sous la contrainte ou l’obligation de verser une prime aura des effets négatifs : baisse des investissements de l’entreprise, gel des salaires sur la période postérieure, etc...