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Commentaire de Surya

sur L'Adieu à la Terre. Fantasmes et réalités à propos d'une éventuelle colonisation de Mars


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Surya Surya 13 mai 2013 16:57

Cet article du Monde rapporte des propos d’Aldrin : «  »commencer à installer des colonies martiennes est possible techniquement et financièrement même en cette période de difficultés budgétaires« 
Parle-t-il des coupes budgétaires de la NASA ou plus généralement de la crise actuelle que le monde traverse ?
L’exploration spatiale est un domaine passionnant, enthousiasmant, mais si enthousiasmant que l’on s’emporte et on en oublie trop souvent que les sommes »astronomiques" que l’on y consacre aideraient à régler de nombreux problèmes sur notre planète, c’est pourquoi je ne suis pas d’accord avec Aldrin lorsqu’il pense que cela est possible même en période de difficultés, si toutefois c’est de la crise dont il parle (mais même...).
Si, bien sûr, que c’est possible, si l’on consacre à ce projet tous les fonds dont on peut disposer, mais est-ce une urgence absolue d’aller coloniser Mars ? A moins que les choses aillent si mal sur Terre qu’on y soit contraints, je crois que l’on devrait plutôt consacrer nos ressources et notre énergie à améliorer la vie que nous avons déjà sur Terre.
Personnellement, un aller simple sur Mars, je ne m’y verrais pas du tout. J’aime beaucoup trop la Terre pour imaginer la quitter sans jamais la revoir. Franchement, quand on regarde la beauté de la Terre, ses couleurs, ses paysages, ses diversités, et ce qu’on nous propose à la place, même s’il s’agit de vivre dans une bulle géante qui reproduit autant que possible les écosystèmes terriens, y a pas photo comme on dit. Sans moi, donc ! Je bouge pas d’ici en dépit de tous nos problèmes. smiley
De toute façon ça coûterait tellement cher de transférer une partie de la population terrienne sur Mars qu’autant dépenser tout de suite l’argent pour solutionner nos problèmes, du moins une partie. Et s’il faut entretenir une bulle géante pour qu’elle ne s’abîme pas et reste habitable, cela revient, à échelle différente, certes, à entretenir la Terre pour qu’elle demeure, elle aussi, habitable. Je ne vois pas pourquoi tout d’un coup, comme par magie, on deviendrait capables d’assurer la maintenance de l’une, alors que nous avons échoué, sans vouloir être pessimiste, concernant celle de l’autre.


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