merci Bakerstreet.
përmettez-moi de souligner ce qui me paraît une faille dans votre raisonnement.
En quoi , si Eichmann, n,’était pas un homme banal mais un psychopathe, vicieux et pervers, cela consolerait-il davantage ceux qui sont morts à la suite d’ordres, qui, vous le reconnaîtrez, n’émanaient pas de lui.
On constate souvent que les pires criminels paraissent des gens très bien. leurs voisins en sont toujours surpris. Ils savent sourire. Etre aimables.
La question étant : ont-ils conscience de ce qu’ils accomplissent ?
Vous voulez qu’Eichmann jouisse de ses ordres et de la mort de tant d’êtres humains.
Certes le sadisme existe et de multiples histoires , aux quatre coinx du monde en témoignent.
Mais , ce que je veux dire, c’est que la thèse d’Hannah Arendt qui, est aussi discutable que la vôtre car vous ne vous appuyiez que sur un seul témoignage (le témoin près d’Eichmann)révèle l’âme humaine dans sa sinistre simplicité.
Qu’apportez-vous à l’histoire de l’humanité en disant « il y a des fous qui la torturent ? »
certes, c’est vrai.
mais dire ce sont des gens ordinaires qui le font parce qu’ils exécutent un travail, me paraît beaucoup plus juste et courant .
Je viens de voir « promise land » . Une grosse boîte américaine ment pour exploiter des gaz de schiste.
A la fin, une des employées, qui a trompé les habitants, dit « ce n’est qu’un job ».
Voilà ,pour moi, la pierre d’achoppement.