• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de bakerstreet

sur Hannah Arendt : la banalité du mal


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

bakerstreet bakerstreet 14 mai 2013 23:21

redresir
 

Il existe au fond dans un pays totalitaire, comme en Allemagne, en argentine ou au Chili, et même dans la France de Pétain plusieurs sortes d’individus.
Ceux qui se taisent , baissent la tête, et trainent les pieds, tentant de sauver leur vie, levant la main devant le furhrer s’il le faut, mais dérangés d’aller plus loin.
Ceux qui participent au système
- En raison de leurs intérêts ( s’accaparer les biens, et même les personnes)
- En raison de leur bêtise, de leur manque de pensée anticipatrice, liée à l’esprit de corps chez les soldats, de leur jeunesse ( ils pourront s’en mordre les doigts plus tard, j’ai connu un ancien para d’Algérie craquer à 60 balais devant un psychiatre algérien, avant de sombrer dans la culpabilité et la démence....)
- Ceux qui enfin vont se révéler dans la guerre, et n’auront même plus besoin du clivage pour passer à l’acte, la société tout à coup devenant criminelle, à leur image.
Faut-il pour autant définir le concept d’humanité, par rapport à cette dernière frange d’hommes, peu ragoutante, et bien loin des phares de notre humanité.

Combien d’hommes ont donné leur vie pour sauver leurs proches, ou même des gens qu’ils ne connaissaient pas. Je ne dirais pas que c’est le propre de l’homme, car il me semble que les animaux, nos frères en concepts, sont bien proches de nous à ce sujet.
Les loups en général ne sont pas dangereux pour l’homme, sauf quelques uns : Ne déplaise à certains qui nient leur dangerosité , il existe des cimetières dans les alpes où les tombes attestent de loups s’en prenant à l’homme endormi près d’une meule de foin, il y a un siècle ou deux.....Mais faut il définir le loup à partir de ces cas spécieux ?


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès