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Commentaire de Philippe VERGNES

sur La « novlangue » des psychopathes


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Philippe VERGNES 15 mai 2013 08:09

Bonjour Gaspard Delanuit,

Tout d’abord, et même si cela peut paraître paradoxal à certains, merci pour votre commentaire et votre analyse.

Quand bien même, mes propos soient déformés par certains, j’approuve vos remarques même si elles en appellent d’autres en retour de ma part. Et comme j’ai le plus grand respect pour celles et ceux qui savent se montrer perspicace même s’il ne partage pas mon opinion, je reste conforme à mes valeurs en vous traitant avec respect, car je n’estime pas que vous en ayez manqué en nous faisant part de votre sentiment.

J’étais apparemment en train de rédiger ma réponse ci-dessous à philouie lorsque vous avez posté votre message. Mon commentaire à son attention explique les raisons qui m’ont poussé à agir ainsi : marre d’un commentateur pervers qui refuse la discussion et l’échange en déformant tous mes propos sans répondre aux questions qui je lui pose tout en ne tenant compte que de sa seule et unique interprétation qu’il porte aux mots et expressions employés.

J’ai donc choisi de passer directement à l’attaque sans passer par la case préalable « négociation », car pour avoir eu de nombreux échanges avec JL, je le sais d’avance incapable de cette négociation.

C’est ici la première fois que je « pose » un « diagnostic » (comme vous dîtes) qui en fin de compte m’importe peu, si ce n’est qu’en poussant JL dans ses retranchements comme il a toujours eu coutume de le faire avec moi, je peux enfin observer comment lui réagirait si quelqu’un se comportait exactement selon la façon qu’il a de procéder.

Et là, l’expérience est vraiment intéressante : sa transgression de la règle d’or du bien vivre en société « ne fait pas à autrui ce qu’il ne voudrait pas qu’il te fasse » et, à proprement parler, impressionnante. C’est un mélange de fascination/répulsion que je ne saurais exprimer correctement : c’est sidérant !

Dans tous les échanges qu’il a eus avec moi (à l’exception d’un seul sujet, celui qui me tient le plus à cœur, mais ça n’a pas duré longtemps), JL s’est comporté comme un censeur tyrannique et hystérique n’hésitant pas mentir de façon éhontée en me faisant tenir des propos que je n’avais jamais tenus, des paroles que je n’avais jamais dîtes et des interprétations de mes dires dont lui seul avait la clef, m’interdisant en me dénigrant, le droit de m’en expliquer. C’est-à-dire en me diffamant, me calomniant, etc., etc. etc.

Il arrive un moment où de tels procédés ne sont plus tolérables et le Rubicon a été franchi lorsqu’il les a employé dans des discussions auxquelles je n’avais même pas pris part.

Voilà ce que j’ai à en dire sur le différent qui nous oppose, et ce depuis son premier post à mon encontre. Les inquisiteurs qui accusent autrui de se comporter en inquisiteur dès qu’on les malmène, voilà ce qu’est la définition de la perversion morale : une inversion (je développe cela en réponse à Hervé Hum).

Cette précision étant apporté et si vous aviez suivi l’intégralité de mes réponses aux contradicteurs qui n’ont pas utilisé ces procédés de rhétorique perverse et qui n’était pas nécessairement d’accord avec moi, alors vous conviendrez facilement que je n’exclus pas que certains de mes interlocuteurs puissent être des personnes plus intelligentes, plus instruites, plus expérimentées, plus subtiles et moins aliénées que moi et que cette éventualité est pour moi très réjouissante et ne me crispe absolument pas. Vous pouvez vous en référer ne serait-ce qu’ici avec mes messages précédemment postés à l’attention de Hervé Hum, mais également avec d’autres que j’ai tenu dans mes précédents articles avec Christian LABRUNE, Volt, etc. qui ont exprimé des désaccords avec moi ou… vous-même comme dans nos derniers échanges qui ont été conclus par cette citation à laquelle vous n’aviez pas répondu :

« Entre
Ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous avez envie d’entendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez comprendre
Ce que vous comprenez
Il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même... »
[Bernard WEBER,  « Encyclopédie du savoir relatif et absolu », tentative de communication.] 
 ;

... et ce dernier paragraphe alors que nous avions eu une discussion « âpre », tout en restant dans les limites de la décence pour exprimer chacun nos différents : « J’ai cependant bien noté que vous réfléchissiez un peu plus que d’autres qui tournent en boucle autour de leurs propres fausses interprétations. Que vous les imitiez, ou que vous preniez le temps de méditer sur ce que je vous écris n’est que de votre responsabilité, pas de la mienne ».

Maintenant, j’avoue à ce moment-là, avoir été très fortement agacé par, justement, ce que vous dénoncez ici, à savoir les attaques ad hominem que je ne faisais que tenter de réprimer sans chercher à envenimer les querelles en surenchérissant. Une étape supplémentaire ayant été depuis lors franchie, je me suis autorisé ici à mettre quelques points sur les « i », ce que finalement vous me reprochez.

Je n’en déduis pas pour autant que vous avez tort, mais seulement qu’il faut aussi savoir relativiser et analyser une situation (ou une relation) EN CONTEXTE (principe de la pragmatique de la communication) en tenant compte également des précédents qui ont pu faire naître un conflit, comme en l’occurrence ici, celui qui m’oppose à JL. Dans le cas contraire, vous commettez une injustice.

Ceci précisé, j’ignore toutefois si les réponses que j’ai pu vous fournir ont pu vous convenir et quel aurait été vos remarques, critiques ou suggestions autres que celles qui portent sur votre analyse de mon attitude ici.

Tout cela, je vous le dis en toutes cordialité, mais dès que j’écris « cordialement » à quelqu’un, c’est automatiquement interprété par d’autre comme une volonté de créer un « noyau pervers ». Donc, je ne vous écrit pas « cordialement », mais je le pense.


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