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Commentaire de Nathael Dunevy

sur Le syndrome Camille


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Phi ka Sō Nathael Dunevy 15 mai 2013 12:08

Il manquait un titre à ce poème, trouvé à l’instant,

Tombé du pic de l’essieu, puisque j’avais alors :

 .

Seize ans

 .

Il marchait seul le regard baissé,

Telle la honte avançait,

Plein d’angoisses et de regrets

Mais sans pouvoir reculer.

.

Il aimait en quelques lignes

Raconter sa petite vie,

C’était un signe,

Contre l’oublie.

.

Il voulait être aimé,

Tant aimé,

Il aurait tout donné,

Tout pardonné.

.

Il ne pouvait subvenir,

Aux résultats qu’on attendait,

Il voulait juste écrire,

Et soigner les plaies.

.

Il pleurait ses faits et gestes,

S’assommait de reproches,

Alors que de mots célestes,

Il couvrait d’éloges.

.

Avec ses idées d’enfant,

Il voulait refaire le monde,

Un monde de sentiments,

Et d’amitié profonde.

.

 

Ses yeux perçaient les regards,

Il voyait l’âme des gens,

Mais quand arrivait le soir,

De ses yeux coulait le sang.

.

Il cachait son vrai visage,

Pour se montrer heureux,

Brûlait certaines pages,

Pour masquer les nœuds.

.

Il cherchait l’amour,

Bien qu’il n’existe,

C’était son dernier recours,

Pour se sentir moins triste.

.

Il était jeune et vulnérable,

Il courait vers le doute,

Il entendait tant de fables,

Qu’il n’osait dire sa route.

.

Ô dieux, Ô déesses,

Qui était ce petit,

Faites que personne ne le blesse,

Ou je souffrirai pour lui.

.

Peut-être qu’un jour il se retournera,

Sa vie sera sa conscience,

Son regard s’élèvera,

Et son cœur sera son apparence.


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