Hu, hu, hu... Encore un qui a trop écouté les chroniques de jean-Pierre Gaillard quand il était petit. Outre le catéchisme du libéral ordinaire, vous tentez d’embrouiller le message avec quelques perfidies que je me permets de relever :
1/ Essayer de soulever les « minorités » (jeunes, femmes, vieux, pauvres...) contre les « hommes blancs de 30-45 ans » de la classe moyenne (vous auriez rajouté « hétérosexuels », j’aurais cru avoir encore affaire à un communiqué du lobby LGBT). Voilà qui vous donnerait des airs progressistes à peu de frais, si ce n’est que ça leur fera une belle jambe, à ceux qui sont exclus du système, de savoir qu’ils ne sont plus les seuls à être pétrin.
2/ Ajouter à ces minorités opprimées... celle des « riches » ! Très amusant, mais ça vous démasque complètement.
3/ La dénonciation de la complexité et de la longueur du code du travail : alors là, ce n’est pas moi qui vous donnerai tort. Moi aussi, je verrais bien un code du travail à 40 articles, sauf qu’ils ne seraient peut-être pas rédigés comme les vôtres. Reste à savoir pourquoi le droit du travail a subi cette inflation législative. Peut-être simplement parce qu’on dissimule depuis l’apparition du capitalisme un fait pourtant fondamental : la condition des travailleurs (salaire, durée du travail ou autre) est fonction du rapport de forces entre les classes sociales et non de la négociation entre deux individus.
La classe sociale des travailleurs étant historiquement en position d’infériorité, on a voulu, pour éviter une révolution, lui aménager ses conditions de travail par la loi. Loi que les capitalistes ne cessent de vouloir contourner, ce qui implique de nouvelles lois pour boucher les trous, et ainsi de suite, pour aboutir au code à 4 chiffres que nous connaissons.
Or il se trouve que sur ce point je
vous rejoins : vouloir protéger les salariés par le code du
travail dans un système où les rapports de force entre travail et
capital sont dissymétriques est illusoire sur le long terme. A terme, c’est le rapport entre les classes et la notion de propriété qu’il faudra réformer.
4/ La comparaison avec un autre pays, forcément au désavantage de la France, ce vieux pays forcément sclérosé. Or précisément en Suisse les rapports entre classes sociales ne sont pas les mêmes qu’en France, ce qui explique qu’on puisse avoir éventuellement de bonnes conditions de travail avec un droit plus souple (cela dit, votre histoire de code du travail de 40 pages est une invention).
Il existe une infinité de contre-exemples de pays qui cumulent absence de droit du travail, misère et oppression (c’est même plutôt la règle en ce bas monde).
Tout cela étant dit, je conçois sincèrement les difficultés éprouvées par les très petites entreprises pour faire face à des lois conçues pour le grand capital. Reste qu’au lieu de pester contre cette réglementation, les petits patrons (qui sont aussi des travailleurs) feraient mieux de se retourner contre le système qui rend ces lois nécessaires.
Alors peut-être les « gens » pourront « s’organiser librement » sans l’intervention de l’Etat.
17/05 16:50 - TSS
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17/05 16:30 - TSS
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17/05 14:18 - sam turlupine
Eh ben, mon gars... C’est pas jojo, ça, de nourrir en soi une « haine latente » ; très (...)
17/05 12:10 - wesson
bonjour l’auteur, ce qui caractérise les libéraux, c’est toujours la petitesse (...)
17/05 11:47 - sleeping-zombie
Oui ! Et on va jusqu’au bout de la démarche : on supprime aussi le droit de propriété du (...)
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