Vous devriez faire le raisonnement inverse. On a un gouvernement de gauche, tres sensible a ces questions, très lie aux syndicats, très fonctionnarise (70% au moins des ministres de plein exercice), très enclin a penser face a n’importe quelle question économique qu’il existe une solution simple élégante et sans douleur qui consiste a faire payer les riches. Sur ce dernier aspect, il a montre sa détermination pratique et ce n’est pas finit (baisse des allocs, remboursements lies au revenus etc...).
Chaque fois qu’il peut éviter un vrai effort, le cas échéant en trichant un peu, il le fait. Ainsi, avec les emplois avenir, jusqu’à hier réservés a la dépense publique, il embauchait en masse des petites mains corvéables a merci pour le service public sans que cela se voit de l’extérieur.
Si il prend les mesures dont vous parlez, c’est a l’évidence qu’il n’a pas le choix du tout. Il doit mettre en œuvre un effort de rétablissement de l’économie.
En revanche et cela n’a pas l’air de vous frapper du tout, cet effort concerne exclusivement les travailleurs du secteur prive. En apparence.
En pratique, les précaires de la dépense publique sont eux aussi mis a contribution ( salaries associatifs, para public, précaire du public, 17% de l’emploi quand même dans un secteur qui donne souvent des leçons au prive qui lui n’en est qu’a 11%).
La seule vraie question que posent ces textes, qui traduisent un effort collectif inévitable, c’est celui de l’absence de solidarité totale de la fonction publique titulaire.
Il y a 7 millions d’emplois finances par la dépense publique, dont a peu prêt 5 parfaitement a l’abri de tous efforts. La vraie bonne question, c’est que si il faisaient preuve d’un minimum de solidarité, l’effort des autres pourrait être diminue de 25% et ce n’est pas rien. Comme a travail égal ils sont payes 17% de plus que dans le prive, sans parler de avantages sociaux, des retraites, de la productivité etc... il serait grand temps que la gauche socialiste fonctionnarisée mette en pratique ses appels répétés a plus de solidarité que pour le moment, elle ne fait qu’imposer aux autres.