merci aux soutiens divers...
Comme d’habitude quand on parle d’inceste le déni n’est pas loin...
accusation de faux témoignages, contre et désinformation et presque promotion de l’inceste. Apres tout comme disent ceux qui abusent ça fait pas si mal. Non ça ne fait plus aussi mal quand on a compris qu’on est adulte et que la seule chose que nous risquons est de nous transformer à notre tour dans un moment d’égarement en répétiteur... Peut être est ce pour ça que le silence doit cesser. peut être est ce pour ça que nous devons laisser ceux qui en souffrent s’exprimer clairement en public et essarter des lieux collectifs les abuseurs sexuels de toute sorte. Selon l’O.N.U. le viol est un crime de guerre (
http://www.viol-tactique-de-guerre.org/IMG/pdf/ResCS1820.pdf). dans le traité de Rome il est crime contre l’humanité (
http://www.er.uqam.ca/nobel/k14331/jur7635/instruments/Statut_de_rome.pdf...( Si en temps de guerre, où s’exerguent les comportements humains, le viol est considéré comme impardonnable, puisque que les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles, comment se fait il qu’en temps de paix, ce crime cesse de l’être ? Hors la guerre, perdons notre humanité ou sommes nous aveuglés à ce point par nos pulsions et notre cynisme pour ne pas reconnaître qu’un acte aussi grave que l’inceste reste délictueux au delà de la prescription. Si la prescription pardonne le criminel, elle ne soulage pas la souffrance de la victime qui peut voir se réveiller ses souvenirs enfouis des dizaines d’années plus tard. Demander justice est alors impossible. Il s’agit bien de cela : d’un coté, une créature dépressive en mal être qui vient réclamer justice, de l’autre, son bourreau parfois tellement bien implanté socialement qu’il a pour amis les élites décisionnelles de son village, de sa ville, de son pays . Et un si long silence....C’est vrai pourquoi attendre si longtemps dix ans vingt ans trente ans parfois... La justice et les juges débordés s’en lavent les mains. Les politiques s’en lavent les mains. Les intellectuels s’en lavent les mains et l’eau de leurs ablutions, pleine de lâchetés, continuent de nous noyer dans l’ignorance et l’oubli. Victime un jour signifie donc victime toujours et haro sur ceux qui se révoltent car c’est contre la sacro-sainte image de la pater-famillia qu’ils demandent justice contre l’autorité absolue. Quelque part, c’est contre Dieu lui même qu’ils se lèvent, contre ce dieu borné et aveugle qui les poursuit dés l’enfance et qui construit cette mythologie unique alimenté par les prêtres de l’ancien et nouvel ordre qui ne veulent ni vague ni écho pour le bien être de tous. Il faut qu’un seul meure pour le bien être de tous... Un seul, oui, pas des milliers qui meurent socialement de leur manque d’assurance, de la meurtrissure de leur ego, du silence collectif. Nous sommes réellement les brebis expiatoires de toute les sociétés.