Cela ne change rien au fond du problème, mais c’est faux comme la plupart des chiffres qu’on nous assène depuis le début sur ces questions. Il y a une étude, elle est américaine et elle porte sur les suicides au sein de jeunes homosexuels avérés. Elle conclue que le jeune homo violemment rejeté par sa famille aurait 8 fois plus de chance de se suicider que celui qui est accepte. Mais l’alliance nationale pour la prévention du suicide aux EUA précise qu’on ne sait en realite pas grand chose pour des raisons évidentes. Pas de déclaration de sexualité lors des suicides, pas de statistiques fiable sur le pourcentage de LGBT dans la population etc...http://en.wikipedia.org/wiki/Suicide_among_LGBT_youth#Reports_and_studies
Du reste cela saute au yeux. Si on admet les chiffres des militants, un suicide sur trois serait LGBT. Ils nous disent aussi que 10% de la population serait homo, et on aurait donc alors des suicides trois fois supérieur.
Les ados en général se suicident plus. Les garçons en particulier. Il y a toutes les raisons de penser intuitivement qu’effectivement il est fort possible que les ados garçons se suicident pas mal plus que leurs alter ego hétéro. Dans tous les cas de figure, ce sont des drames qui justifient un effort de prévention et d’accompagnement. En revanche, cette maniere de présenter systématiquement des chiffres parfaitement déconnectés de toute réalité est triplement inquiétante. Elle instrumentalise des décès. Elle se veut argument d’autorité pour interdire tout débat ( « si vous êtes contre la Loi Taubira vous êtes pour le suicide des homosexuels »), surtout, en interdisant de prendre la vraie mesure du vrai problème elle rend plus difficile de lui trouver des solutions.